«IL FAUT RAVIVER LA DANSE SOCIALE»
– Jean-Marc Généreux
JEAN-MARC GÉNÉREUX S’EST FORGÉ UNE RÉPUTATION DANS LE MONDE ENTIER GRÂCE À UNE CARRIÈRE EXEMPLAIRE EN DANSE SPORTIVE. EN TANT QUE MAÎTRE À IL REDONNE DÉJÀ À SA COMMUNAUTÉ, MAIS CE N’ÉTAIT PAS SUFFISANT POUR LUI. IL A DONC EU L’IDÉE D’UNE SÉRIE DOCUMENTAIRE MONTRANT L’ENVERS DU
La fièvre du
RÉVOLUTION,
c’est très cher. Ça se compare facilement avec le patinage artistique de haut niveau.»
DES FREINS À LA POPULARITÉ
Le ballroom a vécu une transition vers une spécialisation qui lui a fait perdre de sa popularité. «Il y avait auparavant des salles de danse où les gens allaient pour s’amuser, avec des compétitions amicales pour le grand public. Les gens allaient y suivre des cours et avaient des espaces pour pratiquer ce sport. Mais les compétitions sont devenues tellement spécialisées que le commun
«C’est en soi un défi de taille de trouver un gars et une fille qui ont envie de vivre les mêmes défis et qui ont la même rigueur.»
des mortels n’y a plus accès. La comparaison avec le patinage artistique est encore pertinente. Il n’y a pas d’endroits pour pratiquer, hormis pour les gens qui font des compétitions.»
Comme le dit Jean-Marc Généreux, tout le monde peut danser, mais pas devenir Baryshnikov. Il rêve d’ailleurs d’une éventuelle réouverture des salles de bal, où le public pourrait aller pratiquer des danses sociales pour le plaisir. «Il faut raviver la flamme de la danse sociale pour que les gens la pratiquent pour s’amuser. Ça prend aussi des endroits où les gens peuvent aller s’amuser, changer de partenaire le temps d’une danse. Et surtout, le style est associé à une musique, et non pas à une danse. Pourtant, je peux facilement danser un cha-cha-cha ou une rumba sur de la musique moderne, que ce soit du Maroon 5 ou du Lady Gaga. Ça peut être très contemporain.»