Gorillaz RETOUR D’UN GROUPE CULTE À MONTRÉAL

Entre des matchs de hockey des Canadiens au Centre Bell s’immisce le concert d’une formation musicale britannique qui a été des plus visionnaires au tournant du nouveau millénaire: Gorillaz. Après Vancouver et Toronto, les membres du groupe seront de passage une troisième fois au pays pour leur tournée nord-américaine, dans le célèbre amphithéâtre montréalais, le 8 octobre prochain.

Le groupe dit «virtuel», formé par le chanteur Damon Albarn et le dessinateur Jamie Hewlett, et composé de 2D au chant et au piano, de Murdoc Nicolas à la basse, de Russel Hobbs à la batterie et de Noodle à la guitare, revient en ville quatre ans après sa dernière visite à ce même aréna. Comme les musiciens ont l’habitude de le faire depuis 25 ans, ils uniront le virtuel au réel dans un concert magistral.

Le passage de Gorillaz à Montréal arrive quelque temps après que le groupe ait annoncé la sortie d’un nouvel album très attendu le 24 février 2023, intitulé Cracker Island. Enregistré à Londres et Los Angeles, et fait avec le producteur Greg Kurstin (Adele, Paul McCartney, Foo Fighters), l’opus comprend plusieurs collaborations avec entre autres Beck, Stevie Nicks — la chanteuse de Fleetwood Mac —, et Tame Impala. Ce dernier figure sur le second extrait, New Gold, lancé au début du mois de septembre. Noodle, la guitariste virtuelle du groupe, a dit de cet album à venir: «Cracker Island est le son du changement et le choeur du collectif.» Feront-ils de nouvelles pièces lors de leur show? Au moment où nous écrivions ces lignes, il restait encore quelques billets disponibles pour les voir au Centre Bell, avec EathGang en première partie.

Vous l’avez manquée cet été à Terrebonne? La pièce de théâtre Symphorien est en tournée à travers le Québec cet automne pour faire revivre un brin de nostalgie aux spectateurs. La production mettant en vedette François Chénier dans le rôle principal, entouré notamment de Martin Héroux (Éphrem), Nathalie Mallette (Mademoiselle L’Espérance) et Patrice Coquereau (Oscar Bellemare), est de passage à la salle J.-Antonio-Thompson, à Trois-Rivières, le 8 octobre.

Plus de 30 ans après son premier passage au Québec, le groupe chilien de renommée mondiale revient au Canada pour une tournée d’adieu. Reconnus pour leur musique socialement engagée, les musiciens pigeront dans les grands succès de leurs 50 ans de carrière. Ils rendront aussi hommage à Raymond Lévesque et Pauline Julien lors de leurs concerts à Montréal au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (9 octobre) et à l’Église St-James (15 octobre).

Quilapayun

La pièce L’enclos de Wabush, de Louis-Karl Picard-Sioui, inspirée du recueil de nouvelles Chroniques de Kitchike: La grande débarque, du même auteur, est à voir du 12 au 29 octobre à l’Espace Libre. Cette coproduction signée Ondinnok et le Nouveau Théâtre Expérimental raconte l’histoire d’un homme dans la quarantaine, sans enfant et sans travail, devenu le paria de sa communauté autochtone. Avec Marie-Josée Bastien, Charles Bender, Joanie Guérin, Dave Jenniss, René

Rousseau et Émily Séguin.

Yvan Pedneault

a charmé les coachs et les téléspectateurs avec son interprétation de We Are the Champions à La Voix en 2016. Le chanteur qui, par le passé, a fait partie de la production canadienne de We Will Rock You, fera revivre les grands succès de la formation légendaire dans Rhapsody, les classiques de Queen. Du 13 au 15 octobre, au Casino de Montréal.

En tournée aux quatre coins de la province jusqu’au 18 novembre, le chanteur cajun préféré des Québécois, sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde à Saint-Hyacinthe le 14 octobre. Célébrant ses 50 ans de carrière, l’auteur-compositeurinterprète revisite ses plus grands succès et présente quelques nouvelles chansons.

Zachary Richard,

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est né à la suite de l’album — que le chanteur et le compositeur Laurent Guardo ont lancé en 2014 — et dans lequel il y avait deux poèmes de Rimbaud. Trouvant le résultat très intéressant, Laurent Guardo a décidé de pousser l’expérience plus loin en faisant un disque entièrement avec les textes du poète, sur lequel il signe la musique. «Il (Laurent) aborde la musique d’une façon parfaitement originale. Ce n’est pas de la pop ou du rock. C’est très organique, ce ne sont que des instruments à cordes. C’est le fun de faire des choses qui sortent de l’ordinaire, qui ne ressemblent à rien d’autre.» Le disque comporte deux duos; Aube, que le chanteur interprète avec Nanette Workman, et L’Éternité, qu’il fait avec Bruno Pelletier. Ce dernier chante également la pièce La rivière de Cassis en solo.

RETROUVAILLES SUR SCÈNE

Daniel Lavoie, en Frollo, et Bruno Pelletier, en Gringoire, se sont retrouvés sur scène cet été dans le spectacle musical Notre Dame de Paris, en tournée nord-américaine. «On était heureux de se retrouver. Bruno hésitait beaucoup à revenir dans le projet, mais je lui avais dit: “Tu vas voir Bruno, il y a du monde merveilleux sur la tournée”. Il m’a dit à la fin que j’avais raison et qu’il n’avait jamais travaillé avec une équipe aussi gentille, aussi professionnelle. On s’est beaucoup amusés à travailler ensemble.»

Le 24 septembre, le chanteur a été intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, une belle reconnaissance pour l’artiste de 73 ans, qui cumule 50 ans de carrière. «C’est du bon cognac pour l’ego. Ça fait du bien. Puis, ça fait aussi plaisir à tous les gens qui ont contribué à m’amener là, parce que j’ai travaillé avec beaucoup de monde. Je ne suis pas arrivé où je suis tout seul», dit-il humblement.