Échos vedettes

CHARLOTTE ET COMPAGNIE

- Charlotte et Daniel avaient partagé à l’occasion du Gala de l’ADISQ de 2017. J.-F.B. JEAN-FRANÇOIS BRASSARD

Le journalist­e garde un vif souvenir du spectacle qu’avait donné Daniel Bélanger au Métropolis le 30 mars 2017. À ses côtés, avec une bande de jeunes amis et amies, Charlotte Cardin avait dansé tout du long et chanté les paroles de toutes les chansons. Et elle était loin d’être la seule! Le chanteur avait drainé une foule — peut-être même une majorité — de jeunes fans dont il aurait pu être le père.

Daniel Bélanger se souvient aussi de cette soirée bénie des dieux. «J’avais pogné de quoi parce que c’était la première fois que je voyais des filles sur les épaules de leur chum pendant un de mes spectacles. Je n’ai pas un répertoire très rock pour faire ça! C’était déjà un peu malade pendant mes shows, mais ça l’était encore plus ce soir-là.»

Rarissimes sont les artistes québécois de sa génération qui exercent un tel attrait chez les jeunes. Comment explique-t-il ce phénomène? «Je ne le sais pas… Les sujets de mes chansons sont un peu existentia­listes et, tôt ou tard, un jeune arrive avec les réflexions que j’ai eues. C’est peut-être ça, le point commun.» Il risque d’autres explicatio­ns, tout aussi valables.

Une chose est sûre: la version qu’a enregistré­e Charlotte Cardin de Fous n’importe où en 2019 a ravi son auteur. «J’ai été très, très flatté. CRi a fait les arrangemen­ts et c’était un bon match entre les deux. C’est dans les bonnes interpréta­tions de mes chansons que j’ai entendues.» Ce titre est devenu un incontourn­able du répertoire de Charlotte. «Chaque fois qu’elle fait un show, je vois son interpréta­tion parce que des gens me taguent sur les réseaux sociaux. Elle chante comme une déesse, et j’aime sa façon apocalypti­que de la chanter.»

la plénitude. «Ça se monte quand on est seul en studio. Ça me donne une intimité qui me permet d’essayer plein d’affaires et de me tromper aussi souvent que je le veux, sans défoncer le budget», explique-t-il, en ajoutant qu’il n’a jamais été bridé par des contrainte­s financière­s.

Daniel Bélanger au café et en studio, c’est bien beau, mais quand pourra-t-on le voir sur scène? «Je ne sais pas encore à quoi ressembler­a le spectacle. Et j’aime bien ne pas le savoir. Je ne suis pas capable de sauter des étapes. Il y a de la demande et ça me touche, mais je ne sais même pas quand je commencera­i à en donner!» Encore une fois, il ne faudra pas s’étonner s’il arrive précisémen­t… où et quand on ne l’attendait pas!

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Mercure en mai est offert sur toutes les plateforme­s numériques et sur vinyle. Poids lourd est offert en librairie.
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Il y a tant à faire

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