Échos vedettes

SUCRE, FARINE, COULEURS ET PLAISIR

- FRANCIS BOLDUC

Les compétitio­ns culinaires ont la cote au petit écran. Les téléspecta­teurs sont nombreux devant leur télé pour voir ces chefs, amateurs ou profession­nels, relever toutes sortes de défis et soumettre ensuite le fruit de leur labeur à des juges. Les compétitio­ns culinaires qui mettent de l’avant les créations de desserts, de pâtisserie­s et autres plaisirs appréciés par les becs sucrés plaisent encore plus. Y a-t-il quelque chose de plus tentant que de voir un beau gros gâteau réalisé de main de maître? Difficile de résister à l’appel du mélangeur et de la tasse à mesurer! Et on aimerait aussi être à la place des juges, même quand ce n’est pas tout à fait réussi! La compétitio­n culinaire Le meilleur pâtissier du Québec, une adaptation du concept original Bake Off, nous transporte sous un grand chapiteau érigé à la campagne où une dizaine de cuisines ont été installées. Derrière les tables de travail de celles-ci se trouvent autant de pâtissiers amateurs de partout au Québec, prêts à tout pour remporter les honneurs. À travers leur travail de création et la réalisatio­n de défis, on en apprend un peu plus sur chacun d’eux, ce qui amène une touche plus personnell­e à la série animée par deux becs sucrés avoués, Marie-Eve Janvier et son complice et ami Joël Legendre. Gaël Vidricaire et Joël Lahon, deux profession­nels de la pâtisserie, agissent en tant que juges. Qui remportera la tentante compétitio­n? À voir à Zeste le mardi à 20 h dès le 25 octobre. Qui sait, peut-être trouverezv­ous au passage de l’inspiratio­n pour un beau gros gâteau d’Halloween bien décadent!

tant qu’artistes. Malheureus­ement, ça s’est terminé. Cette éliminatio­n a été difficile à encaisser pour moi. Mais je pense qu’il fallait que je travaille sur moi, sur qui je suis, et ça me fait revenir plus en force aujourd’hui.

Qu’est-ce qui a changé durant les quatre dernières années?

J’ai maintenant 25 ans. J’ai vieilli et mûri. Je pense avoir appris à mieux me connaître, à savoir qui je suis et ce que je veux. Sur le plan artistique, je pense qu’il y a une grande différence entre la saison 1 et aujourd’hui.

Pourquoi avez-vous choisi de faire du krump?

J’ai baigné dans le milieu de la danse depuis que je suis bébé. Mon père a commencé à danser dans la rue, puis il a fait du commercial et de la télé. Il m’amenait souvent sur les plateaux de tournage. C’est 7 Star, un ami de mon père, qui m’a pris sous son aile à un moment donné. Il m’a montré les bases du krump, et j’ai eu la piqûre. C’est un style qui me correspond bien et que je veux pousser plus loin. Je dois beaucoup à 7 Star. Il est encore mon mentor aujourd’hui.

Qu’avez-vous retenu des commentair­es des maîtres?

J’ai aimé ce qu’ils m’ont dit après ma performanc­e. C’est ce que je voulais entendre, le fait qu’ils aient vu que j’avais grandi en tant qu’artiste et que je suis rendu ailleurs. Je ne veux pas les décevoir, et c’est mon devoir de continuer à me dépasser. Je veux montrer ma vraie couleur au public, et je pense qu’il est temps pour moi de prendre mon envol.

Avez-vous de la facilité à trouver les moments Révolution?

En solo, c’est vraiment différent. Je pense qu’il faut y aller intelligem­ment, tout en étant stratégiqu­e. Parfois, il suffit de laisser aller l’émotion à travers l’image qu’on met dans la Révolution. Mais j’avoue que trouver des images qui sont à la hauteur des attentes, c’est peut-être l’aspect le plus difficile de revenir en solo.

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