DES RÉFLEXES PATERNELS
GILDOR ROY
Dans la série, incarne Rich, un père de famille dont l’un des enfants, Ulysse, est autiste de haut niveau. Pour incarner ses scènes, il a eu recours à sa propre expérience de père. «Je me suis surpris moi-même sur le plateau de tournage. Lors de la première journée, alors que je ne connaissais pas du tout Lucas DiTecco, je lui ai dit que je devais le toucher pour une scène où il joue une crise. J’ai repris un geste que je faisais avec mon fils aîné, quand je lui flattais les cheveux. C’est devenu intime très rapidement, c’est étrange», nous a-t-il dit, nous en dévoilant davantage sur son personnage. «J’incarne un père extrêmement dévoué à son fils. Il l’est toutefois moins avec son autre enfant. Je dirais que mon personnage est un peu le caïd du village. Lorsqu’il y a un problème, tu vas voir Rich et il t’arrange tout ça. Il fait des petites passes pas très propres. Mais, bien malgré lui, il se retrouve mêlé à une terrible histoire qui s’est déroulée au village il y a quelques années: le suicide d’une jeune femme, qui pourrait en réalité être un meurtre. À partir de ce moment, il devient très croyant», raconte Gildor. Ce qu’il préfère avant tout de Rich, c’est qu’il y a de nombreuses facettes dans sa personnalité. «C’est une belle démonstration que tout peut être dans un seul et même personnage. Il est d’une extrême bonté, mais il est aussi violent et méchant. Il n’y a rien de blanc.»