Échos vedettes

«J’AI DES CHOSES À DIRE»

– Roselle

- SAMUEL PRADIER

DEPUIS QU’ELLE S’EST FAIT CONNAÎTRE EN PARTICIPAN­T À EN 2019, ROSELLE A PARCOURU BEAUCOUP DE CHEMIN. CHANTEUSE POUR THE LOST FINGERS, ELLE A DONNÉ D’INNOMBRABL­ES SPECTACLES UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE. ELLE SORT CET AUTOMNE UN PREMIER ALBUM TRÈS PERSONNEL,

DANS LEQUEL ELLE PARLE DE SES QUESTIONNE­MENTS ET DE SON VÉCU.

AURORE,

Si elle écoute toutes sortes de musique, l’essence musicale de Roselle réside dans la pop dance. «Même si je dénonce des choses dans mes chansons et que je prends position sur des sujets plus sombres, j’essaie toujours de mettre un peu de légèreté dans ma musique, explique-telle en entrevue. Je décrirais cet album comme un mélange de douceur et d’extravagan­ce. J’ai essayé de mettre tout ce que je voulais exprimer dans un enrobage assez accessible et lumineux.»

LA VOIX,

carrières, on échange et on est très au courant de ce que l’autre fait. Tout au long du processus de création de mon album, mon frère était en train de travailler lui aussi sur le sien. On se fait écouter nos maquettes, on se donne des idées, on partage beaucoup. Dès qu’il a un gros spectacle, je suis souvent derrière pour faire les choeurs. On s’adore et on travaille bien ensemble, c’est naturel pour nous. Mais c’est quand même drôle qu’on ait eu la même enfance et qu’on ait été bercés par les mêmes univers musicaux, mais que le résultat donne deux bibites différente­s.»

«C’était important pour moi de pouvoir dénoncer des affaires à travers l’art.»

DES EXPÉRIENCE­S ENRICHISSA­NTES

De son passage à La Voix, Roselle garde un doux souvenir. «J’essaie de tirer le maximum de tout ce que je vis. C’était une première expérience de télé: il fallait gérer les tournages, les longues journées, les entrevues… Ça m’a appris une partie du métier, ça m’en a donné un avantgoût. Ça peut paraître cliché, mais je me suis aussi fait des amis à l’émission.»

Quant à sa collaborat­ion avec The Lost Fingers, qui se poursuit toujours, elle la définit comme une formation foisonnant­e de son métier d’interprète. «Au début, c’était une grosse charge de travail que je n’avais pas forcément évaluée. Il a fallu que j’apprenne beaucoup de chansons. Ensuite, les gars sont occupés à faire beaucoup de choses avec leurs guitares et ils jouent très vite sur scène, il faut donc que je prenne toute la place, tant physiqueme­nt qu’avec ma voix. J’ai énormément appris. Avec eux, je peux aussi aller plus loin dans mon interpréta­tion et explorer différents styles.»

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