Échos vedettes

CATHERINE LARA ET L’HÉRITAGE DE SA MÈRE

- JEAN-FRANÇOIS BRASSARD

«MA VIEILLE MAMAN EST PARTIE À 102 ANS ET ELLE PÉTAIT LE FEU! J’AI EU LA CHANCE D’AVOIR ÇA EN HÉRITAGE.» À 77 ANS, CATHERINE LARA A DE QUI TENIR. CELLE QUI SE FAIT PRÉSENTEME­NT BÂTIR UNE MAISON ET QUI TRAVAILLE À L’ÉLABORATIO­N D’UN SPECTACLE À GRAND DÉPLOIEMEN­T VIENDRA EXCEPTIONN­ELLEMENT DONNER TROIS CONCERTS CHEZ NOUS À LA FIN DU MOIS.

présentant sur le plateau d’En direct de l’univers. C’est lors de ce récent périple que l’idée de donner une série de concerts chez nous est née. «J’ai rencontré mon ami, le producteur Paul Dupont-Hébert, qui m’a dit: “Pourquoi ne viendrais-tu pas chanter?” C’est aussi simple que ça. Ça me fait vraiment très plaisir de revenir chez vous.»

Les ponts entre Catherine et le Québec sont nombreux. En plus de pouvoir compter sur un public fidèle, elle y a soudé de solides amitiés qui, parfois, se sont prolongées sur le plan profession­nel. À ce chapitre, Luc Plamondon est un incontourn­able. «On a fait beaucoup de chansons ensemble. J’ai adoré travailler avec lui. C’est non seulement un poète, mais aussi quelqu’un avec qui j’ai beaucoup ri.» C’est avec le parolier et Sebastian Santa Maria qu’elle a coécrit son plus grand succès, Nuit magique. «Cette chanson m’a portée jusqu’à aujourd’hui.»

Mais il y a un revers à cette médaille. Pendant longtemps, on a demandé à Catherine Lara de pondre d’autres Nuit magique, ce qu’elle s’est toujours refusée à faire. «J’aime bien le changement.» Sa discograph­ie est éclectique et, sur scène, elle se renouvelle tout autant. En mars 2018, elle créait Bô: «Il y avait toutes les discipline­s que j’adore: le violon, le baryton (un instrument spécialeme­nt conçu pour elle, semblable au violon, mais accordé une octave plus bas), la musique, la danse, les circassien­s... C’est du rêve pour moi. J’en prépare un autre dans le même esprit, dont le titre est Carpe Diem.»

RAGE DE VIVRE

Entre-temps, accompagné­e de la pianiste et multi-instrument­iste Charlotte Gautier et du pianiste Cyrille Lehn, elle sera de passage à Sherbrooke, Montréal et Québec à compter du 27 octobre. «Ce concert, Catherine Lara et deux pianos, c’est tout ce que j’aime et c’est toute ma vie. C’est à la fois mes chansons, de la musique classique et de la musique du monde.»

Nécessaire­ment, les hits que l’on connaît bien, comme Nuit magique, Johan et La craie dans l’encrier ont une nouvelle saveur. «Il y a un socle très solide sur lequel on se pose, ce qui permet une grande part d’improvisat­ion. Les musiciens me font des surprises tous les soirs. On met le feu, et j’ai besoin de cette énergie. J’ai hérité ça de ma mère. J’ai aussi sa force, son courage et sa rage de vivre. On retrouve tout ça sur scène.»

Après la sortie de son premier livre, Chez Lesley: Mes secrets pour tout réussir en cuisine, Lesley Chesterman trouvait qu’il y avait encore plein de sujets qu’elle n’avait pas abordés. «Mon éditeur voulait qu’on fasse un autre livre ensemble, mais il ne voulait pas faire Chez Lesley 2. J’ai donc essayé de penser à autre chose. Durant la pandémie, puisque j’avais du temps, je me suis attaquée à des recettes que je n’aimais pas trop ou pour lesquelles je n’étais pas convaincue d’avoir la meilleure formule, comme le pâté chinois ou le gâteau Boston. J’ai retravaill­é ces recettes pour les aimer davantage.»

La journalist­e a aussi remarqué que beaucoup de livres de cuisine proposent des formules rapides et simples. Or elle croyait qu’il y avait aussi

de la place pour une autre sorte de cuisine au quotidien. «Ce n’est pas nécessaire­ment que mes recettes prennent plus de temps, mais elles demandent un peu plus d’amour. Je voulais créer des recettes qui nous permettent d’avoir du plaisir en cuisinant, qu’on ne fait pas juste pour mettre quelque chose sur la table à l’heure du souper.»

Le concept de la cuisine de week-end est né de ces réflexions, la fin de semaine étant un temps plus lent, où la majorité des gens ne travaillen­t pas et peuvent ainsi préparer des repas remplis d’amour. «Depuis la pandémie, on a envie de recevoir davantage à la maison. Les restaurant­s sont plus chers et c’est difficile d’y réserver une table. À la maison, on peut prendre le temps de discuter, on peut baisser la musique et tout le monde mange la même chose. On partage des plats.»

Dans son livre, l’auteure explore les plats mijotés pour un dîner entre amis, mais aussi le concept du brunch et même du thé à prendre le dimanche après-midi.

CONSEILS AVISÉS

Comme dans son premier livre, Lesley Chesterman n’est pas avare de conseils en cuisine, mais elle nous donne aussi des idées pour bien recevoir et pour créer une ambiance. Ses textes sont également remplis d’humour. «Je voulais que les gens me connaissen­t ou me découvrent d’abord par mes textes et mes recettes

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 ?? ?? Le livre Un week-end chez Lesley, aux Éditions Cardinal, est disponible partout.
Le livre Un week-end chez Lesley, aux Éditions Cardinal, est disponible partout.

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