UNE EXPOSITION SUR LE GROUPE MYTHIQUE
Dans les années 1960, Pink Floyd a révolutionné le monde de la musique avec son rock psychédélique. Grâce à son style, la formation britannique a permis de faire en sorte que l’album et le spectacle sur scène deviennent une expérience artistique en soi. Pas étonnant que, dès ses débuts, il y ait eu une fascination autour de tout ce que Pink Floyd faisait.
D’abord présentée en Angleterre en 2017, puis en Italie, en Allemagne, en Espagne et aux États-Unis, l’exposition Pink Floyd: Their Mortal Remains est cette fois-ci en première canadienne à Montréal, à l’Arsenal art contemporain.
La métropole a accueilli plusieurs concerts de Pink Floyd, dont celui du 6 juillet 1977 où le groupe s’est produit devant 78 322 fans au Stade olympique, un record de fréquentation lors d’une seule soirée au stade.
Jusqu’au 31 décembre, l’exposition interactive et immersive à travers cinq décennies, d’une durée d’environ 90 minutes, permet de voir plus de 350 artefacts et objets du groupe culte. Parmi ceux-ci, des instruments de musique, des paroles de chansons écrites à la main, des lettres, des accessoires de scène et des oeuvres d’art originales.
C’est une belle occasion de revisiter les albums marquants du groupe, tels que The Dark Side of the Moon, Wish You Were Here, Animals, The Wall et The Division Bell, et d’en apprendre plus sur la carrière et la vie personnelle de chacun des membres de Pink Floyd, dont il ne reste que Roger Waters, David Gilmour et Nick Mason de vivants. Syd Barrett et Richard Wright sont respectivement décédés en 2006 et en 2008.
L’oeuvre Le roman de monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov, adaptée librement par Louis-Dominique Lavigne, prendra l’affiche au TNM du 8 novembre au 3 décembre. À Moscou, en avril 1930, Mikhaïl Boulgakov, auteur préféré de Staline, écrit un roman biographique sur Molière, la censure des dévots et ses relations avec Louis XIV. Pour donner vie à ces deux auteurs, JeanFrançois Casabonne en Boulgakov et Éric Robidoux en Molière. Benoît Drouin-Germain, Rachel Graton, Juliette Gosselin et plusieurs autres se joignent à la distribution.
Après le Casino de Montréal en août dernier, le spectaclehommage à Johnny Cash The Man In Black débarque au Capitole de Québec les 10 et 11 novembre. C’est dans cette salle que l’artiste Shawn Barker bouclera la boucle de sa tournée nord-américaine. L’interprète de l’icône du country américain enchaînera les hits dans ce concert unique et nostalgique.
La compagnie théâtrale torontoise de renommée internationale Why Not Theatre débarque au Diamant, à Québec, avec une version contemporaine d’une oeuvre-phare de Shakespeare. Prince Hamlet dépoussière cette pièce de 400 ans où Hamlet veut venger la mort de son père. Le spectacle est présenté en anglais et en langue des signes américaine, surtitré en français, du 10 au 12 novembre.
Denis Bouchard est à la tête de la création Le St-Denis dans l’Espace, un spectacle gratuit et exclusif sur l’histoire du Théâtre St-Denis, de son inauguration en 1916 jusqu’à aujourd’hui. Dans un ton à la fois poétique et comique, le comédien replongera dans les archives de cette mythique salle de spectacles. Une série de cinq représentations, soit quatre en français et une en anglais, se tiendra le 6 novembre au Studio-Cabaret. Plus d’information au espacestdenis.com.