Échos vedettes

LE CHANTEUR PHARMACIEN

- HÉLÈNE FLEURY

VINCE LEMIRE A PLEIN DE PROJETS! LE PLUS GROS EST LA SORTIE DE

SON TOUT PREMIER ALBUM DE COUNTRY URBAIN. LE SOIR, IL ANIME DES GALAS D’ENTREPRISE EN CHANTANT AVEC SA BLONDE; LE JOUR, IL PORTE LE SARRAU DE PHARMACIEN. RENCONTRE AVEC UN GARS BIEN OCCUPÉ!

Vince Lemire a une voix dynamique et a luimême composé les paroles et la musique de Gaz au fond, son premier album, qu’on peut dès maintenant écouter sur toutes les plateforme­s numériques. Il le décrit ainsi: «C’est vraiment un album festif, dans lequel il y a un mélange de sonorités. Les gens vont se retrouver, car il y a des chansons pour tout le monde.» Son premier extrait, la chanson On aime le whisky, a déjà conquis de nombreux adeptes.

FOND, GAZ AU

guitare jazz au cégep. J’ai aussi appris en faisant de la musique avec des amis.»

UNE ENFANCE À LA CAMPAGNE

La campagne a toujours fait partie du décor familial. «On avait des chèvres, des poules. Ç’a été mon paysage de jeunesse, même si mon père, qui se destinait à l’enseigneme­nt du français, a finalement travaillé comme facteur toute sa vie. Quant à ma mère, elle est infirmière, et j’ai deux soeurs qui sont pharmacien­nes. J’ai commencé à travailler comme étudiant dans le laboratoir­e d’une pharmacie avec mes soeurs; cela m’a donné la piqûre, et j’ai décidé de faire des études de pharmacie. Je porte le sarrau le jour et j’ai la guitare en main le soir. La musique, c’est vraiment ma passion et je suis capable de faire les deux... Peut-être que la musique prendra plus de place un jour. C’est pour ça aussi que mon album s’appelle Gaz au fond: je vis ma vie à fond! (rires) C’est une expression que j’utilise aussi beaucoup avec mes chums», commente Vince.

AMOURS ET PROJETS

«J’ai grandi à Lavaltrie, j’ai vécu à Montréal, et là, je viens juste de déménager à L’Assomption. Je suis de retour dans la région de mon enfance. J’ai une blonde, Camilla, depuis cinq ans. On n’a pas d’enfants, on fait de la musique ensemble, mais pas dans Gaz au fond. Elle chante aussi, elle danse, elle est super bonne. Notre projet s’appelle Behind the Cover. Il s’inspire du Top 40 que je fais en parallèle avec mes compositio­ns country. On fait des événements corporatif­s depuis un bon bout de temps», explique le jeune trentenair­e, avant d’ajouter: «Par ailleurs, je vais travailler à l’album de Laurence Saint-Martin, que j’ai rencontrée via Francis Degrandpré, avec qui je collabore déjà; je travaille aussi avec Guillaume Lafond, un gars super talentueux.» En terminant l’entrevue, il tient à déclarer ceci: «Je veux remercier ma copine qui m’appuie là-dedans depuis toujours. Je veux remercier tous les gens qui ont travaillé sur l’album.» Pas de doute, on a affaire à un gentleman!

Le Manneken-Pis est un arrêt quasi incontourn­able pour les touristes visitant Bruxelles. La petite statue représenta­nt un garçon nu qui urine est régulièrem­ent habillée de costumes provenant des quatre coins du monde. Tout près de là, un musée expose ces innombrabl­es vêtements emblématiq­ues. Pour souligner l’amitié de la Belle Province avec Bruxelles et la Belgique, on a convaincu le gouverneme­nt du Québec d’offrir un costume à la célèbre statue. Après un habit pour les 400 ans de Québec et un autre pour les 375 ans de Montréal, le Québec offre maintenant une création vestimenta­ire à l’étranger. C’est le designer Jean-Claude Poitras qui a été choisi pour créer l’habit qu’a porté le Manneken-Pis le 19 octobre. Rangé au musée depuis, il en sera sorti et remis sur la statue tous les 24 juin.

LES IMAGES DE SON ENFANCE

Pour créer le petit costume, le célèbre couturier s’est entre autres inspiré d’une émission de son enfance: Radisson. «Les personnage­s me faisaient rêver en défrichant et en allant vers les autres peuples. Alors j’ai décidé de prendre ça comme thématique et de l’amener dans la modernité.» Jean-Claude Poitras a notamment travaillé sur une déclinaiso­n de bleus, dont celui évidemment du drapeau national. «J’ai voulu aussi choisir des textures typiques d’ici. C’est pour ça que j’ai imaginé un pantalon avec des rayures. J’ai ajouté un cardigan comme nos grands-mères en tricotaien­t.» L’habit a été agrémenté de petites bottines en cuir inspirées de celles des coureurs des bois. «Enfin, j’ai voulu faire un clin d’oeil à notre ceinture fléchée en faisant une version totalement nouvelle sous forme de cravate lavallière.» Un chapeau de style trappeur complète le tout. «J’ai brodé sur le devant une fleur de lys et la date 1972, année de ma première collection et année de fondation de la Délégation générale du Québec à Bruxelles.»

UNE EXPOSITION

Un grand moment se prépare actuelleme­nt pour Jean-Claude Poitras. Le couturier met la dernière main à l’exposition de plusieurs de ses oeuvres à l’Espace Musée Québecor, situé dans l’édifice de la compagnie au 612, rue Saint-Jacques, à

Montréal. Le vernissage aura lieu le 21 novembre et l’exposition se poursuivra jusqu’au 17 février. «C’est une vitrine assez exceptionn­elle, je dois dire.» M. Poitras présentera une quarantain­e de toiles et l’exposition sera bonifiée de quelques vêtements qu’il a créés au cours des cinq décennies de sa grande carrière.

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Tout près de l’endroit où se trouve le Manneken-Pis, il y a la Grand-Place de Bruxelles, incontourn­able pour qui visite la capitale belge.
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19 octobre.
Voici le costume créé par Jean-Claude Poitras pour le célèbre Manneken-Pis. La création du couturier a été dévoilée le 19 octobre.

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