Échos vedettes

IL A HABILLÉ UN BRUXELLOIS CÉLÈBRE

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JEAN-CLAUDE POITRAS COMPTE 50 ANS DE CARRIÈRE CETTE ANNÉE. DANS LE CADRE DES 50 ANS DE LA DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUÉBEC À BRUXELLES, ON LUI A DEMANDÉ D’HABILLER UN DES PLUS CÉLÈBRES HABITANTS DE LA VILLE. LE COUTURIER NOUS A TOUT RACONTÉ À PROPOS DE CE GRAND HONNEUR.

paru en 2016, parce qu’elle avait trouvé ça prenant. Mais lorsque la maison d’édition Édito leur a demandé d’écrire un livre sur le bien-être, elles ont sauté à pieds joints dans le projet. «On a décidé de se lancer dans l’aventure et on s’est dit que, tant qu’à le faire, on allait le faire pour vrai, avec beaucoup d’authentici­té. Le résultat n’est pas du tout ce que ça devait être à la base, soit un livre léger sur le bien-être», explique Abeille. «C’était important pour moi de ne pas faire un livre léger. J’ai des choses à partager sur le bien-être corporel. Je me suis dit que si j’embarquais dans ce projet de livre, on allait creuser plus loin dans la thématique qui, pour moi, n’est pas toujours zen ni rose. Je voulais puiser dans certains sujets plus sombres, mais qu’il faut parfois éclairer pour faire ressortir le bien-être», renchérit Noémie, qui est massothéra­peute.

S’EXPOSER SANS FILTRE

C’est dans cette volonté-là que les trois femmes ont décidé d’aborder des aspects plus profonds, plus intimes. Mitsou parle notamment de ses troubles alimentair­es; Noémie, de son TDA, qu’elle a découvert récemment, à 46 ans; et Abeille, du fait qu’elle a souffert d’incontinen­ce urinaire post-accoucheme­nt. «Si on avait écrit ce livre-là individuel­lement, on ne serait peut-être pas allées aussi loin. Le fait de savoir qu’on allait se soutenir là-dedans, qu’on ne pouvait pas se mentir l’une l’autre, ça aidait. C’est ça, la sororité.

Il y a des conversati­ons dans le livre qui, je l’espère, vont faire une différence dans la vie de certaines femmes», raconte Mitsou. Pour Abeille, s’exposer de la sorte allait de soi. «Je trouve qu’il y a de moins en moins de tabous de nos jours, et c’est tant mieux. Personnell­ement, c’est en lisant certaines publicatio­ns super crues et vraies sur Instagram que je me suis rendu compte que je n’étais pas toute seule dans mon cas. Pour moi, il n’y a tellement pas de gêne! C’est un grand plaisir de parler de ma vérité.» La DJ exprime son bienêtre de différente­s façons pour s’épanouir, notamment à travers la méditation, le yoga, la danse extatique et la baignade nue avec des amies. «C’est un mode de vie. J’ai la chance d’avoir un mari qui est super ouvert d’esprit. À cause de tout ça, le bien-être fait partie de ma vie à plein de niveaux. C’est ce que je priorise», de dire celle qui est mariée depuis 2013 à son amoureux, Na’eem Adam.

Pour Noémie, qui est dans l’univers du bien-être grâce à son métier, aller dans des sujets plus profonds était une façon de faire en sorte que les lecteurs ne se sentent pas seuls dans ce qu’ils vivent. «Je me disais que si je nommais ce que j’avais vécu, les gens pourraient se dire que même Noémie, qui a toujours l’air zen, souriante et heureuse, a vécu certaines difficulté­s intérieure­s.»

 ?? ?? Jean-Claude Poitras devant le Manneken-Pis à Bruxelles. À la gauche du couturier, on reconnaît Geneviève Brisson, déléguée générale du Québec à Bruxelles.
Jean-Claude Poitras devant le Manneken-Pis à Bruxelles. À la gauche du couturier, on reconnaît Geneviève Brisson, déléguée générale du Québec à Bruxelles.

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