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Les premiers balbutiements de ce qui allait devenir le roman Ofilao remontent à 2007, quand Éloïse Théolia Chovino, la grand-mère guadeloupéenne de Geneviève Rochette, est décédée. «C’est une femme que j’aimais beaucoup et j’ai eu envie de faire un portrait d’elle, mais je ne savais pas trop comment. Au départ, j’avais pensé à un scénario de film, mais ma mère est morte l’année suivante. Ça m’a un peu coupé les ailes, alors j’ai laissé macérer ça et, quelques années plus tard, j’ai décidé d’en faire un roman. J’ai entrepris l’écriture romanesque de cette histoire qui est inspirée de ma grand-mère. Le personnage central, Théolia — Olia pour les intimes —, a son propre récit, mais elle a les accents, les couleurs et l’humour de ma grand-mère. Puis ma soeur est décédée en 2015, alors j’ai encore une fois laissé reposer le projet.»
UNE RENCONTRE TOUCHANTE
En 2018, Geneviève a voulu reprendre son récit, au théâtre cette fois-ci, en collaborant avec le comédien et metteur en scène guadeloupéen
Gilbert Laumord. «Je lui avais confié que la Guadeloupe était devenue un tombeau pour moi, et il m’avait répondu que ce n’était pas un tombeau parce qu’il y a tous les gens de l’ofilao. En Guadeloupe, quand quelqu’un meurt, on dit “qu’il est monté ofilao”.» Il s’agit d’une expression créole inspirée du filao, un arbre tropical, pour signifier que la personne défunte a grimpé dans l’arbre pour monter au ciel. «Quand il m’a dit ça, ça m’a beaucoup touchée.»
Mais une autre embûche a fini par se pointer, la covid cette fois. Elle a finalement décidé de laisser tomber le projet théâtral et de revenir au roman avec l’idée d’ofilao en tête. «Ça m’a permis de m’autoriser à dialoguer avec les morts. À travers une fiction, j’ai renoué avec ces êtres chers. Avant de mourir, Théolia, cette grandmère à l’image de la mienne, réunit en Guadeloupe son fils Honoré, qui vit à Paris, et sa petite-fille, qui habite à Montréal, pour les réconcilier, parce que son fils a écrit des romans pour cacher un passé qu’il voulait occulter. Ce que Théolia lègue en héritage, c’est qu’il ne faut pas avoir honte d’où on vient.»
HABITÉE PAR SES RACINES GUADELOUPÉENNES
L’auteure a choisi de situer son histoire en 2009, alors que le pays des Antilles était en pleine