Échos vedettes

LA VOIX D’UNE CHANTEUSE EN JEU

- SABIN DESMEULES

Si notre ami le bon docteur Shaun Murphy (Freddie Highmore) et ses comparses nous disent déjà au revoir pour la saison, ils seront de retour cet hiver, rassurez-vous! Comme il désire faire plaisir à Salen (Rachel Bay Jones), le Dr Marcus Andrews (Hill Harper) accepte d’opérer une chanteuse qui est une star de la pop pour lui faire retrouver sa voix. L’opération est risquée: il doit lui faire une greffe de trachée. De plus, l’affaire est médiatisée. Il demande l’aide de Shaun et de la Dre Jordan Allen (Bria Henderson). Tous deux acceptent, même si notre bon docteur prévoit que ça va mal se terminer. Et bien que la patiente, au final, ait survécu par miracle, l’interventi­on était effectivem­ent trop risquée.

Ensuite, triste histoire, un père qui s’occupe seul de son fils handicapé fait une chute et se retrouve paraplégiq­ue après deux opérations. Il devra donc, hélas, songer sérieuseme­nt à se séparer de son fils en le plaçant dans un endroit adéquat pour lui. Mais voilà qu’un incroyable tour du destin fait en sorte que la Dre Morgan Reznick (Fiona Gubelmann) découvre comment remettre le fils sur pied, puisqu’il faisait l’objet d’un faux diagnostic depuis sa tendre enfance. Et puis il y a la Dre Audrey Lim (Christina Chang) qui continue sa croisade contre Salen. Comment tout cela se terminera-t-il?

Après la pause qui nous mènera à l’hiver, lorsqu’on retrouvera notre jeune et brillant chirurgien qui vit avec le syndrome du savant, il ne travailler­a plus au prestigieu­x hôpital de San José, puisqu’il aura remis sa démission, mais Léa et le Dr Glassman (Paige Spara et Richard Schiff) arriveront à le faire revenir sur sa décision afin qu’il puisse terminer son internat et préserver sa brillante carrière. Il y a une «résistance», et Shaun n’en fera pas partie…

«On serait meilleurs si on écoutait un peu plus les personnes telles que Shaun, avait déjà confié son interprète, Freddie Highmore, dans nos pages. Il permet des discussion­s que, socialemen­t, on ne peut pas toujours avoir. Lui, il pose des questions sans laisser place aux jugements. Il n’a pas peur d’émettre une opinion. Et il essaie sincèremen­t de comprendre les gens.» À voir le jeudi 17 novembre à 21 h, à TVA.

Kass, comment avez-vous bâti ce numéro de face-à-face?

Au départ, je me disais qu’il fallait que ce soit quelque chose de plus agressif, d’une certaine manière, parce qu’on est dans un face-à-face. Il fallait en mettre plein la vue à nos compétitri­ces. J’ai ensuite commencé la recherche musicale, la recherche des costumes et le concept. J’en suis arrivée à un numéro qui tournait autour d’une confrontat­ion.

Comment est venue l’idée des lentilles blanches?

Lors de notre numéro d’audition, on avait des lunettes de soleil, l’autre troupe aussi. Je me suis dit que si leur chorégraph­e pensait comme moi, elles allaient en avoir encore, ce qui était le cas. J’ai alors décidé d’ajouter une twist. On a donc rajouté ces lentilles blanches pour montrer notre désir de gagner à tout prix. Ça se voyait jusqu’au fond de nos yeux. En même temps, je savais qu’on avait à peine 30 % de notre vision habituelle avec ça. C’était tout un défi, mais je pense que Révolution, c’est l’endroit où prendre des risques est payant.

Comment votre troupe est-elle née?

On danse toutes au studio Party Time à Québec. Il y a plusieurs filles dans la troupe à qui j’enseigne depuis huit ou neuf ans, j’avais 14, 15 ans quand j’ai commencé. Un jour, j’ai eu envie de former ma dream-team, ce que j’ai fait pendant la covid. Ensuite, l’opportunit­é de participer à l’émission est arrivée, et c’était normal qu’on y soit.

D’où vient ce nom de Bad?

Mon nom d’artiste est Bad Kass, on me l’a donné quand j’avais 10 ans. Mes profs me disaient toujours que j’avais l’air badass quand je dansais, et c’est resté. C’est un nom qui reflète beaucoup ma personnali­té et ma façon de danser, et comme je donne beaucoup aux filles du groupe, on a pris ce nom-là.

Pourquoi avez-vous décidé de participer à l’émission seulement cette année?

Je sentais que c’était le bon timing. J’ai toujours voulu faire Révolution depuis la première année. On a vu plusieurs saisons, on a vu ce qui marchait et ce qui ne marchait pas. Je me suis dit qu’on avait quelque chose à montrer sur cette scène, quelque chose qui n’avait pas encore été vu. C’est aussi autour du fun qu’on a décidé de vivre cette expérience. Pendant la covid, le milieu de la danse a beaucoup souffert. C’est notre premier projet depuis la pandémie, et on voulait vivre un trip particulie­r. C’est gros, mais on pense qu’on est à la hauteur.

Qu’attendez-vous de cette expérience?

Il y a de la compétitio­n, mais on ne danse pas parce qu’on veut gagner, on danse parce qu’on aime ça. On vit des expérience­s folles ensemble. C’était pour nous une occasion d’avoir du plaisir, et on s’est rendues à ce stade presque sans le vouloir. Pour nous, le but premier est de vivre l’expérience en gang.

Que pensez-vous que l’émission pourrait vous apporter dans l’avenir?

Il y a plusieurs belles choses qui découlent de Révolution. Pour ma part, je suis métisse et j’ai une coiffure afro. Récemment, je marchais dans la rue et une dame m’a accostée pour me remercier de danser à la télévision avec mes cheveux naturels. Ses enfants étaient contents de voir que c’était possible d’être à la télé avec ses cheveux naturels. Cette expérience télévisuel­le apporte ce genre de discussion­s et de démonstrat­ions. Révolution, c’est une énorme visibilité pour la troupe, mais aussi pour les messages qu’on souhaite passer à travers notre danse!

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