PLACE À DE GRANDES VOIX D’ICI
MINE DE RIEN, LE TEMPS DES FÊTES S’EN VIENT! DEPUIS CINQ ANS MAINTENANT, LA TOURNÉE EST UN INCONTOURNABLE QUI S’EST AJOUTÉ À TOUT CE QU’ON PEUT FAIRE POUR CÉLÉBRER NOËL ET L’ARRIVÉE DE LA NOUVELLE ANNÉE. LE SPECTACLE REPREND LA ROUTE AVEC UNE NOUVELLE ÉQUIPE ET PLEIN DE BELLES SURPRISES.
L’équipe d’artistes qui prend part à cette cinquième Rapidement, le public du Casino de Montréal, où édition de Noël une tradition en chanson l’on avait été invité, s’est approché de la scène est toute nouvelle, à deux exceptions près. pour apprécier ce trop court extrait qui illustrait D’abord, il y a le retour de Joël Legendre à la avec éloquence tout le talent de ces chanteuses mise en scène. C’est sa cinquième aventure avec et la magie de leurs voix réunies. cette production appréciée du public québécois, et les idées ne manquent pas. «Moi, je démarre mon travail de mise en scène avec les interprètes qui embarquent dans l’aventure et choisissent leurs chansons. C’est ce qui m’inspire ce qu’on va faire par la suite.» Ces interprètes, ce sont Johanne Blouin, Joe Bocan, Luce Dufault, Martine St-Clair, Shirley Théroux, Vincent Niclo et le groupe madelinot Suroît. Le metteur en scène nous a présenté quelques exemples de ce que les spectateurs pourront voir et entendre. «Shirley Théroux, c’est notre doyenne, et je me sers beaucoup d’elle. Donc elle va nous raconter les crèches vivantes de sa jeunesse.» Joël Legendre essaie, dit-il, de mettre dans sa création un peu de comique, une bonne dose d’émotion, et surtout, la volonté de faire lever le party.
À l’annonce de la tournée, les cinq interprètes féminines de la troupe ont donné un aperçu de ce qu’on pourra entendre. Elles ont interprété Glory Alleluia accompagnées au piano par le directeur musical du spectacle, Jacques Roy.
PARTAGE, CADEAUX ET COMPLICITÉ
L’autre «ancienne» dans Noël une tradition en chanson, c’est Luce Dufault. La chanteuse a pris part à la tournée de l’an dernier et elle est très heureuse de faire partie de cette nouvelle édition. «Je n’ai pas hésité à revenir. J’aime beaucoup l’effet de gang et j’aime partager la scène avec d’autres artistes.» Noël à Jérusalem fait partie des pièces qu’elle interprétera.
Shirley Théroux est aussi très emballée de faire partie de la tournée Noël une tradition en chanson, d’autant plus que ça représente une première pour elle. «C’est la première fois que je suis d’un spectacle collectif comme celui-là avec plusieurs femmes.» L’artiste, dont Caroline St-Hilaire vient d’écrire la biographie, considère cette participation à la tournée comme un véritable cadeau. Parmi les titres qu’elle interprétera, on retrouve Noël blanc, «la chanson de Noël préférée de ma mère. Je vais aussi faire une chanson très peu connue, Cadeau, de Claude Dubois.»
«J’adore Noël et j’ai tout le temps hâte à cette fête. Je m’émerveille encore devant le sapin», nous a annoncé d’entrée de jeu Joe Bocan, ajoutant que faire partie d’un collectif comme celui-là lui permet d’apprendre et d’apprécier le travail de ses collègues. «J’ai beaucoup d’admiration pour tous ces artistes.» Dans le spectacle, on pourra, entre autres, l’entendre chanter Les anges dans nos campagnes et une chanson de Claude Gauthier, Chantons Noël, «une chanson magnifique». Repartir à zéro, version Noël, sera aussi au programme.
Martine St-Clair a, pour sa part, souligné la complicité qui s’est rapidement créée entre les artistes de la troupe. «On a chanté Glory Alleluia tantôt sans vraiment de répétition, et je me suis dit ensuite: “Ça promet!”» Pour la chanteuse aussi, Noël une tradition en chanson est sa première tournée de Noël en collectif. «En solo, je j’interpréterai Marie Noël, de Claude Gauthier, et Alleluia, de Leonard Cohen.
«Pour moi, l’esprit de Noël, c’est la joie, la famille, les amis, et c’est aussi penser à ceux qui sont moins nantis. C’est une fête très émotive», nous a dit Johanne Blouin avant de nous expliquer, en rigolant, que pour les besoins d’un autre projet, son arbre de Noël était déjà fait et qu’il resterait jusqu’après les fêtes. L’enfant au tambour sera au programme de même qu’une nouveauté de Noël écrite par elle.
Country Man, le titre du plus récent EP de SV Ray, de son vrai nom Serge Vincent Raymond, colle parfaitement à la peau de son auteur. «J’ai le country tatoué sur le coeur depuis que je suis tout petit. Mon père, Maurice Raymond, a connu une carrière de 52 ans dans la musique country; il était tellement aimé de son public! Ça fait plus de 10 ans qu’il est parti. J’ai fait d’autres genres de musique dans ma carrière — pop et traditionnelle pendant de nombreuses années —, mais je suis revenu au country. Avec l’émission de radio que j’anime et le coup de main que je donne aux artistes, je trouvais que ça m’allait bien, Country Man», raconte l’auteur-compositeur-interprète. Ce EP country rock succède à l’album Génération, qui est sorti en français en 2017 et en anglais en 2018, ainsi qu’à Salut, paru en 2020. La suite, Country Man 2, est prévue pour l’an prochain.
UNE HISTOIRE DE FAMILLE
SV Ray puise son inspiration dans la vie de tous les jours, dans ce qu’il a vécu. Le bonheur est d’ailleurs une pièce qu’il a composée alors qu’il animait des ateliers de chant pour les gens atteints de maladie mentale, de 2005 à 2015. «Je me suis dit qu’elle ferait du bien à tout le monde, alors je l’ai mise sur le EP.» L’artiste a même le bonheur de la chanter avec sa fille, Annabelle, 28 ans. Un premier duo avec elle. «Elle a une voix extraordinaire. Elle chante d’ailleurs ici et là. Elle compose aussi beaucoup de chansons, mais elle n’a jamais eu la piqûre pour faire ça dans la vie. Elle travaille en communication, plus précisément en traduction, en correction et en rédaction.»
Sa femme, Maryse, l’a inspiré pour l’écriture de L’amour nous pousse, alors qu’il était en vacances avec elle. «Maryse a tout le temps été mon oreille musicale. Elle n’est pas chanteuse, mais c’est une mélomane. Elle est dans l’organisation d’événements.» C’est d’ailleurs elle qui a organisé le lancement de son EP. Ils se sont rencontrés il y a 10 ans sur une application de rencontres, et l’an prochain ils souligneront leur cinquième anniversaire de mariage. Son fils, Alexandre, 23 ans, a aussi participé à sa façon au EP. «Il a signé le vidéoclip de la chanson Salut, que je fais en duo avec Katia (Daraîche) sur mon deuxième album, et celui de la chanson Le doute, qui est sur mon EP.» Il est vidéaste et il a fondé la boîte de production audiovisuelle LEXIM Productions.
SV Ray est accompagné du guitariste John-Anthony GagnonRobinette (Kaïn). «J’avais une équipe de musiciens avec moi pour mes deux premiers albums, mais mon guitariste a décidé de retourner à l’université à temps plein, alors il a dû mettre la musique de côté et n’était pas disponible pour le EP. En 2020, j’ai produit le deuxième album de Katia Daraîche, et c’est JohnAnthony qui jouait la guitare. Comme j’avais bien aimé travailler avec lui, j’ai tenté ma chance même en sachant qu’il est très occupé, et il m’a dit oui!» SV Ray et ses musiciens seront en spectacle au Cabaret du restaurant Reggiano, à Sainte-Martine, le 12 novembre.
PROFESSEUR DE MUSIQUE
Depuis un an, le chanteur transmet son art comme professeur de musique dans une école primaire à Mont-Saint-Hilaire. «J’adore ça. Je fais vivre des trucs pas mal le fun aux enfants. Chaque classe, de la première à la sixième année, fait un vidéoclip.» On peut également l’entendre depuis deux ans à la barre de l’émission Country 50-50, diffusée sur plusieurs stations de radio Web et FM. Puis, il produira le prochain EP de Katia Daraîche, qui sortira en 2023.