Échos vedettes

LE PREMIER LONG MÉTRAGE D’ANIK JEAN

- SANDRA SIROIS

LA CHANTEUSE ANIK JEAN SE LANCE DANS LA RÉALISATIO­N AVEC SON PREMIER LONG MÉTRAGE,

QUI DEVRAIT SE RETROUVER DANS LES SALLES DE CINÉMA DE LA PROVINCE DÈS LE MOIS DE MAI PROCHAIN. UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE QUI RAVIT LA ROCKEUSE.

MÈRE, Anik, pourquoi vous lancer dans la réalisatio­n?

C’est un rêve que je caresse depuis longtemps. J’ai fait trois courts métrages, et j’étais rendue là. J’ai ce rêve depuis le temps où je tournais des vidéoclips. J’ai eu un coup de foudre, mais je me disais que le cinéma était inaccessib­le pour moi. Ça paraissait tellement gros dans ma tête. Je me demandais si j’allais en être capable. Après quelques courts métrages et beaucoup de sélections dans des festivals, j’ai eu un agent dans le milieu du cinéma, Claude Girard. Quand j’ai commencé à travailler avec Claude, il m’a présenté le scénario. Je suis tombée amoureuse du scénario, j’ai même pleuré quand je l’ai lu. Je me suis vue dans le rôle d’Elsie.

De quoi parle le film? LES HOMMES DE MA

C’est l’histoire d’une jeune femme, Elsie, jouée par Léane Labrèche-Dor, qui, surprise par les dernières volontés de sa mère décédée, doit retrouver ses cinq ex-maris pour disperser ses cendres à cinq endroits distincts. C’est un road trip émotionnel. Elle découvre beaucoup de choses sur elle, jusqu’à trouver l’amour de sa vie, qu’elle connaissai­t déjà. Ça traite du deuil, des problèmes d’alcool… Il y a beaucoup de combats là-dedans. Il y a aussi beaucoup de réconcilia­tions, d’amour et d’espoir dans ce film-là.

Comment vous identifiez-vous à Elsie?

Sur plein de plans! Dans sa relation avec l’alcool, car j’ai déjà eu ce problème-là. Dans sa relation un peu rock’n’roll avec les gars, comme quand elle s’amourache de gars et sabote ses propres relations. J’ai aussi vécu le deuil de mon père il y a deux ans. Mon père, c’était mon meilleur ami, et j’ai dispersé ses cendres. Elle me rejoint également dans son désir de trouver l’amour et de rencontrer le prince charmant. Toutes les filles, nous l’avons, ce rêve-là! Un moment donné, on y accède. Ce n’est pas vrai que ça ne marchera jamais, on peut se faire confiance. Il ne faut pas se fier à ce qu’on a vécu avant. Il faut garder espoir.

Comment est-ce de travailler avec son conjoint?

C’est génial! Nous, on a commencé comme ça. C’est le meilleur partner ever. C’est ultra-facile de diriger Patrick, car il écoute beaucoup plus qu’à la maison! (rires) C’est comme une pâte à modeler, je fais ce que je veux avec! (rires) Mais à la maison, je te le dis, c’est pas ça! (rires) Patrick, c’est un acteur extraordin­aire. Tous les acteurs dans ce film ont une intelligen­ce émotive tellement élevée, ils ont lu le scénario et ils savaient déjà ce qu’ils devaient faire. Patrick a aussi su dans mes moments d’insécurité me dire les bons mots, m’encourager… Il a une trentaine de films derrière la cravate, il a donc beaucoup plus d’expérience que moi en cinéma. C’est vraiment cool de pouvoir travailler en couple.

Et Léane, comment est-elle comme actrice?

Je connais Léane depuis environ trois ans et elle est devenue une amie très proche. C’est comme ma petite soeur. Quand j’ai commencé à tourner avec elle, j’ai tout de suite su que c’était la bonne. Elle porte le film. Je l’admire beaucoup comme femme, comme amie, comme mère… Les gens vont capoter quand ils vont la voir dans le film. On ne l’a pas encore vue jouer dans ce registrelà. Elle livre une super performanc­e.

Est-ce un film très

girl power?

Pas tant, non. C’est plutôt un hommage aux hommes. J’aime les hommes et c’était important pour moi de leur rendre hommage. Dans le film, les hommes ne sont pas toujours parfaits, mais ils ont tous un grand coeur.

mais ils m’ont dit que quand ils viennent avec moi, ils ne travaillen­t pas. Ils prennent une journée de congé pour venir faire ça, ils savent qu’on va avoir du plaisir. Ça me motive, moi aussi.»

UN NATUREL COMIQUE

Pour les deux émissions JMP, l’humoriste se livre dans la version la plus simple possible. «J’ai un tabouret et je parle. Il n’y a pas non plus d’invités, et très peu de musique. Je leur ai dit: “quand je parle, ne m’arrêtez pas”. Comme il n’y a rien d’écrit, je ne veux pas perdre le fil de ce que je raconte. Plus je déroulerai mes histoires, plus il y aura de matériel pour le montage des

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 ?? ?? Un beau trio sur le plateau de tournage: Benoit Gouin, Léane Labrèche-Dor et le jeune Nathan, fils d’Anik Jean et Patrick Huard.
Un beau trio sur le plateau de tournage: Benoit Gouin, Léane Labrèche-Dor et le jeune Nathan, fils d’Anik Jean et Patrick Huard.

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