Échos vedettes

«ON N’A PAS EU UNE VIE SUPER FACILE»

- − Les Twins SAMUEL PRADIER

DERRIÈRE L’IMAGE GLAMOUR DES TWINS SE CACHENT DEUX HOMMES QUI ONT EU LEUR LOT D’ÉPREUVES AU COURS DE LEUR VIE. LEUR FORCE MENTALE, LEUR DÉTERMINAT­ION ET LEUR GÉMELLITÉ LEUR ONT PERMIS DE SE DÉPASSER ET DE CONNAÎTRE UN SUCCÈS MONDIAL. LARRY ET LAURENT VEULENT MAINTENANT REDONNER AUX PLUS JEUNES.

confié Larry. Mais il faut tenir compte des discussion­s familiales, des plaies et des blessures qui sont encore ouvertes. On se couche et on se réveille avec tout ça. On dit souvent qu’en parler, ça libère, mais ça marche mieux en dansant.»

Son frère reconnaît qu’ils ont confié quelques bribes de ce passé, qui semble encore douloureux, au cours des quatre saisons de Révolution. «On a vécu dans une grande famille. Dès notre naissance, il y avait beaucoup de monde à la maison, parce qu’on était les derniers des enfants. On était les esclaves des esclaves. Notre vie a été très mouvementé­e dans tous les sens du terme. Notre mère a tout fait pour qu’on ait une vie normale, elle travaillai­t énormément et, nécessaire­ment, notre éducation s’est faite un peu en dehors de la maison. On a dû apprendre très vite.»

Laurent insiste aussi sur le fait qu’ils avaient la chance d’être en duo pour affronter tout ça. «On a l’avantage d’avoir tous les deux un frère jumeau qui peut nous aider, nous soutenir quand on a mal, ou partager quelque chose qu’on a vu. C’est plus facile dans ce cas. Quand tu es seul et que tu le vis seul, c’est plus difficile, mais tu peux le partager en dansant.»

INSPIRATIO­N

Les Twins souhaitent maintenant devenir une inspiratio­n pour tous les jeunes qu’ils vont rencontrer durant cette tournée. «On n’a pas eu une vie super facile, mais chaque fois qu’on raconte notre passé en dansant, les gens se voient en nous, a énoncé Laurent. Ça leur donne une motivation supplément­aire pour réussir. J’ai envie de venir en aide aux jeunes. Et puis, être avec des enfants avec qui je peux rigoler librement, sans me protéger, c’est génial.»

En plus de cette tournée des écoles, les deux pères de famille – ils ont chacun une petite fille – vont également participer à une campagne de financemen­t pour aider à la constructi­on d’un studio de danse en réalité virtuelle à l’hôpital Sainte-Justine, en partenaria­t avec la Fondation CHU Sainte-Justine.

Quelques semaines après la fin de la dernière édition de Star Académie, on apprenait que Krystel Mongeau s’était séparée de Pier-Luc Gaulin-Lussier, le papa de sa fille, Elizabeth, aujourd’hui âgée de trois ans. Une situation qui s’est ajoutée au tourbillon créé après sa victoire et qui a engendré d’autres turbulence­s. «En fait, toute ma vie a changé. Du tout au tout. J’ai déménagé en raison d’une séparation; j’ai maintenant mon propre chez-moi. De plus, je ne travaille plus dans un salon de coiffure. Maintenant, je me consacre à 100 % à la musique.»

À propos de sa séparation d’avec le père de sa fille, survenue après Star Académie, Krystel fait savoir: «Beaucoup de choses ont changé en quatre mois. Le retour à la maison a été quand même un peu difficile. L’expérience de l’éloignemen­t a engendré beaucoup d’émotions, tant du côté du papa d’Elizabeth que du mien.»

Mais bonne nouvelle, le ciel s’est dégagé. Elle confie: «Je suis de nouveau en amour. Je ne m’attendais pas à parler de ça, mais je me sens prête. On s’est séparés, mon chum et moi, et on a laissé passer l’été pour que la poussière retombe. On s’est ensuite retrouvés tous les deux. Ça revient, et on est vraiment heureux de ça. On est de nouveau en couple, mais on ne vit pas ensemble pour le moment, parce que c’est encore tout nouveau. On veut faire les choses comme il faut. On prend notre temps.»

DIFFICILE POUR LA PETITE

Pendant l’aventure Star Académie, même si elle a pu entrer en contact pratiqueme­nt tous les jours avec sa fille, Krystel nous a aussi confié qu’elle a dû travailler fort pour rétablir une routine saine avec la petite. «Elle s’est beaucoup ennuyée et elle en est venue à faire le lien suivant: maman chanteuse, maman partie. Il a fallu

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