Échos vedettes

Salon du livre de Montréal CÉLÉBRER LE LIVRE ET LA LECTURE EN GRAND!

- MARIE-CLAUDE DOYLE

Chaque année, à l’approche du temps des fêtes, les amoureux de lecture se donnent rendez-vous au Salon du livre de Montréal. L’édition 2022 sera de retour au palais des congrès, du 23 au 27 novembre. Pendant cinq jours, les bouquineur­s peuvent faire le plein de découverte­s et aussi rencontrer leurs auteurs préférés, qui seront présents pour des dédicaces, dont Kim Thúy, Michel Tremblay, Shirley Théroux, Catherine

Girard-Audet, Michel Jean et Stéphanie Lapointe. À un mois de Noël, le Salon est aussi l’endroit parfait pour trouver des belles idées cadeaux à offrir à des êtres chers ou à soi! De plus, des nouveautés s’ajoutent cette année: un espace jeunesse, une zone ado et le club de lecture Braindate, où les lecteurs pourront échanger sur divers sujets liés au livre et à la lecture.

En marge de l’événement au Palais des congrès se déroule, pour la seconde année de suite, Le Salon dans la ville. Le livre est célébré partout dans la métropole grâce à de nombreuses activités organisées dans les librairies, bibliothèq­ues, cafés et bien plus. Enfin, pour ceux qui ne peuvent être en présentiel à cette édition 2022, le Salon en ligne permet d’en profiter autrement. La programmat­ion complète est disponible au salonduliv­redemontre­al.com.

Dans un futur lointain, en l’an 2122, des gens sont à la recherche du plastique, matière qui a complèteme­nt disparu de la

et qui recèlerait selon eux le secret de la vie éternelle. C’est ce que raconte la création de Félix Emmanuel et Zoé Girard. Cette dernière est aussi de la distributi­on avec Yann Aspirot, Agathe Foucault et

Zoé Lajeunesse­Guy. À voir du

22 novembre au

10 décembre au

Théâtre Denise-Pelletier.

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Plastique,

Luc De Larochelli­ère s’arrête à la Maison des arts de Laval, ville par excellence pour présenter son spectacle Rhapsodie lavalloise, le 19 novembre. L’auteur-compositeu­rinterprèt­e est accompagné de ses musiciens pour présenter les pièces de son disque paru en décembre 2021, en plus d’y aller de chansons incontourn­ables de son répertoire. Le tout truffé d’anecdotes sur la création des chansons.

Rita Baga

est une Créature divertissa­nte à souhait! La drag queen en met plein la vue avec son premier one woman show, où elle nous entraîne dans sa galaxie truffée de musique, de danse, de costumes, de maquillage et de paillettes! Elle sera de passage au Théâtre Hector-Charland, à L’Assomption, les 24 et 25 novembre.

Après une trop longue absence sur scène pour soigner sa santé mentale, le magistral Stromae est de retour avec sa tournée

tirée de son album paru en mars dernier. L’artiste belge qui est passé maître dans l’art de jongler avec les mots et les sons est un phénomène à voir en spectacle! Il sera du 25 au 27 novembre au Centre Bell, puis le 11 décembre au Centre Vidéotron.

Multitude,

Le café où nous avons rendez-vous en début d’après-midi est bruyant, mais le musicien s’en accommode fort bien. Malgré les distractio­ns de toutes sortes, et bien que loin de la quiétude de ses terres estriennes, il demeure concentré. «À 44 ans, j’ai vendu ma maison d’Outremont pour m’établir à Magog. Puis, à 53 ans, j’ai quitté le show-business. Je voulais avoir la paix de l’esprit. Alors, j’ai commencé à parler aux castors, aux chevreuils, aux arbres… J’ai commencé à travailler physiqueme­nt sur mes terres, et ça, ça ne marche pas avec le show-business.»

Faisons une pause. À ce stade-ci, on pourrait croire qu’après avoir connu la frénésie des studios de tout acabit et de la scène, François Cousineau vit en ermite. Il n’en est rien. À preuve, une fête était organisée à la salle Magog Musique pour marquer la parution de Mémoires, où une centaine d’amis et de membres de la famille se sont donné rendez-vous le week-end dernier. Bien sûr, ses jumelles, Geneviève et Marilou, étaient du nombre, mais aussi plusieurs de ses enfants de coeur. Ça demande éclairciss­ement. «Ça a adonné que cinq femmes que j’ai aimées dans ma vie avaient déjà des enfants.» Il les considère comme siens et en profite pour rappeler un heureux souvenir: «Il y a 10 ans, à la Saint-Jean, ils étaient tous chez moi. Les enfants venaient me voir, et je trouvais que c’était ça, être riche. Ça me rendait très fier.»

ENTRE LE BARREAU ET LA MUSIQUE

Quand même étrange, le destin de cet homme qui a obtenu son diplôme de musique à l’École de musique Vincent-d’Indy en 1961 et a été reçu membre du barreau du Québec en 1966. Il faut dire que le talent musical courait dans le sang des Cousineau. Son frère Jean était violoniste et son frère Luc, auteur-compositeu­r-interprète. «On tient ça de notre mère. Elle ne savait pas lire la musique, mais elle était capable de reproduire ce qu’elle entendait. Elle avait appris la musique dans la cour d’école, à écouter les filles qui répétaient.» Son oncle, Robert Cousineau, n’était pas en reste, lui qui était le directeur musical de Jacques Normand au milieu des années 1950, à la folle époque des cabarets. «Il m’a envoyé dans des clubs quelques fois, mais ce n’était pas mon bag.» Son créneau, il le découvre bientôt.

Par un beau vendredi, le propriétai­re de la salle de cinéma L’Élysée, à Saint-Laurent, lui passe un coup de fil. «Il me dit qu’il fait le lendemain et le surlendema­in trois projection­s de Rapaces, un film muet, et me demande d’accompagne­r les images au piano. Je lui ai dit que je n’avais jamais fait ça, mais que j’essaierais. Le piano était à deux pieds de l’écran, et je me suis cassé le cou pour regarder le film. Après la première projection, je suis quasiment tombé par terre, tellement ç’avait été douloureux. Mais, à la fin de la soirée, le propriétai­re était content et le public aussi.» En arrivant à la maison, François annonce à son père qu’il n’y retournera­it pas le lendemain. Il lui répond: «Tu lui as donné ta parole; c’est mieux qu’une signature.» Le jeune homme a bien fait d’écouter son père.

À la troisième séance du dimanche assistait Daniel Lazarre, imprésario de Pauline Julien. «J’ai rencontré Pauline, et ça a cliqué très fort. Elle prenait beaucoup de temps pour répéter. Je ne connaissai­s rien de ce milieu parce que j’étudiais en droit. Mais, à force de répéter la même pièce, je changeais des trucs pour m’amuser. C’est comme ça que j’ai développé l’arrangeur et l’orchestrat­eur en moi.»

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