Échos vedettes

«J’aimerais tourner plus souvent au Québec!»

MENANT DEPUIS 10 ANS UNE PROLIFIQUE CARRIÈRE SUR LA SCÈNE INTERNATIO­NALE, SOPHIE NÉLISSE AIMERAIT AVOIR PLUS D’OCCASIONS DE TOURNER CHEZ ELLE, AU QUÉBEC. DE RETOUR À LA TÉLÉVISION DANS LA DEUXIÈME SAISON D’ALLER L’ACTRICE NOUS PARLE DE SON PERSONNAGE ET N

- − Sophie Nélisse Dans la peau de Fanny, une mère très protectric­e. VICTOR-LÉON CARDINAL

DSIMPLE,

ans Aller simple: Survivre, Sophie Nélisse prête ses traits à Fanny, une mère très protectric­e de son enfant âgé de quelques mois. Elle est la plus jeune copropriét­aire d’une ferme avec son conjoint, Sasha Louis (Anglesh Major), et un groupe d’amis. Débute alors une série de meurtres qui mettra son moral à rude épreuve. «La priorité de Fanny est de protéger ceux qu’elle aime. Toutefois, plus l’intrigue avance, plus elle se méfie de tout le monde, même de son copain. Une chose est certaine, elle fera tout pour que rien n’arrive à son enfant.»

UN TOURNAGE QUI FAIT DU BIEN

Sophie Nélisse avoue qu’elle a eu un plaisir fou à tourner dans ce thriller psychologi­que enlevant. Elle nous rappelle au passage qu’elle n’avait pas joué à la télévision au Québec depuis 2019. Ses derniers rôles remontaien­t aux séries Demain des hommes à RadioCanad­a et L’Échappée à TVA. «C’était un bonheur de retrouver l’ambiance d’un plateau québécois. J’ai aussi eu l’occasion de tisser de beaux liens d’amitié avec les actrices RoseMarie Perreault et Nahéma Ricci. Même si nous devions jouer des scènes chargées d’émotions, nous avons trouvé le moyen d’avoir du plaisir et plusieurs fous rires lors de ce tournage. Ça m’a vraiment fait du bien!» L’artiste espère d’ailleurs qu’on lui offrira d’autres occasions de jouer dans des production­s québécoise­s. «Contrairem­ent à ce que les gens peuvent penser, je ne reçois presque pas de propositio­ns pour jouer ici. J’aimerais vraiment tourner plus souvent au Québec!»

UNE GRÈVE QUI FAIT MAL

Sophie Nélisse ne cache pas que plusieurs de ses projets ont été mis sur la glace à cause de la grève des acteurs et des scénariste­s qui sévit aux États-Unis depuis plusieurs mois. «J’étais à

Los Angeles le mois dernier, et l’ambiance était très étrange. Plusieurs agents et publiciste­s se font actuelleme­nt virer et se retrouvent sans emploi. Pour ma part, je soutiens la cause de cette grève, malgré tout ce que ça implique. Par exemple, la troisième saison de Yellowjack­ets, dans laquelle je tiens le rôle de Shauna, devait se tourner cet automne. À cause de la grève, le tournage a été reporté au printemps prochain. D’ici là, j’aurai toutefois la chance de jouer à Toronto en novembre et en décembre, dans une série canadienne-anglaise dont je ne peux pas encore parler.»

«Je soutiens la cause de cette grève, malgré tout ce que ça implique.»

TÊTE D’AFFICHE D’UN FILM D’ÉPOQUE

Côté cinéma, Sophie Nélisse a foulé le 10 septembre le tapis rouge du TIFF, à Toronto, aux côtés de la réalisatri­ce Louise Archambaul­t, dans le cadre de la première mondiale du film Irena’s Vow, qui sortira au Québec à l’hiver 2024. Dans ce long métrage tourné en Pologne l’an dernier, l’actrice donne vie à Irena Gut Opdyke, une infirmière polonaise qui a réellement existé et qui a sauvé 12 personnes juives pendant la Seconde Guerre mondiale en les cachant dans la villa d’un officier allemand. «Il s’agit d’une histoire vraie très touchante. J’espère avoir été à la hauteur de ce que cette femme a accompli dans sa vie. Je suis restée deux mois en Pologne pour ce tournage. C’était une expérience bouleversa­nte de tourner dans ce film qui se déroule à l’époque de la guerre, à quelques kilomètres de la frontière de l’Ukraine, où une nouvelle guerre venait de commencer. Je vais toujours me souvenir de ce tournage.»

Notons enfin que la bande sonore du film Irena’s Vow sera signée par la pianiste et compositri­ce québécoise Alexandra Stréliski.

Ne manquez pas Aller simple: Survivre le mercredi à 20 h à Noovo.

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