Échos vedettes

MEL CHARLOT

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Le style de danse que vous aimeriez apprendre?

Du Bollywood. Il y a une technique précise importante et reliée à la culture. J’aimerais prendre du temps pour apprendre ça. Il y a aussi le tango argentin, je pense que je deviendrai­s une autre personne.

Le plus grand danseur de tous les temps selon vous?

J’aime beaucoup Joséphine Baker. Elle a eu un parcours phénoménal avant d’entrer au Panthéon, en France. Il y a aussi Angel, une freestyler incroyable!

Un danseur qu’il faut absolument découvrir?

Marlee Hightower est une danseuse que j’ai rencontrée à Los Angeles, elle a commencé avec le hip-hop. Quand je la regarde, elle me donne envie de danser. N’importe lequel de ses mouvements vient de quelque part.

Le danseur de la relève à suivre actuelleme­nt?

Darren Willis, c’est un duo frère et soeur. Ce sont de jeunes prodiges écoeurants qui me font bouger et sourire chaque fois que je les vois danser.

Un artiste avec qui vous rêvez de travailler?

Sheopatra, une danseuse de rue exceptionn­elle. La façon dont elle bouge irait parfaiteme­nt avec moi.

Le mouvement signature qui vous caractéris­e?

Je suis très groovy, c’est-à-dire un mouvement plus souple qui traverse tout mon corps et qui se retrouve dans les hanches. C’est la culture d’Haïti qui est en moi. Je veux toujours onduler.

Le plus grand danseur de tous les temps selon vous?

Sylvie Guillem. Actuelleme­nt, j’aime beaucoup Tess Voelker, une jeune danseuse qui vient de quitter le Nederland Dans Theater et qui va s’illustrer partout dans le monde. Je l’adore. J’aime aussi Misty Copeland pour tout ce qu’elle a défriché pour les femmes noires en danse classique.

Le danseur de la relève à suivre actuelleme­nt?

C’est difficile de répondre à ça. Les jeunes de la relève en danse, on ne connaît pas forcément leurs noms.

Un artiste avec qui vous rêvez de travailler?

Alexander Ekman pour son immense imaginaire et le contenu de ses oeuvres. Il est très fort chorégraph­iquement et narrativem­ent. Il m’impression­ne beaucoup. Je dirais aussi Maxine Doyle, pour son côté punk. Ce qu’elle fait est très travaillé, très complexe, mais ça devient naturel dans le jeu. J’aime son approche danse et théâtre.

Le mouvement signature qui vous caractéris­e?

J’étais un bon hybride de tout. Je n’étais pas mauvaise sauteuse ni mauvaise tourneuse. Mais je dirais que c’est mon jeu de pieds qui m’a beaucoup caractéris­ée.

Attention, l’horaire change à compter de ce dimanche. L’émission Révolution est maintenant diffusée à 19 h 30, à TVA et TVA+.

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