ELLE (Québec)

MARIA VARVARIKOS fondatrice de l’agence de relations publiques Zoï

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Quelles études avez-vous faites? J’ai commencé par étudier l’histoire. J’aimais ça, mais, mon rêve étant de devenir chanteuse, je passais plus de temps à écrire des paroles de chansons qu’à écouter le cours! Quand j’ai demandé son avis à ma professeur­e de chant privée et qu’elle a eu l’air d’hésiter au sujet de mon potentiel à en faire une carrière, j’ai immédiatem­ent abandonné l’idée. Je me suis dit qu’un jour, je deviendrai­s la gérante d’un artiste. Je suis une créative, une visuelle. J’aimais l’univers des magazines, de la mode et, surtout, bâtir des choses. Je me suis donc inscrite en marketing et communicat­ions à l’Université Concordia. En quoi consiste votre profession? Elle est plus difficile à définir aujourd’hui, car elle a énormément évolué ces dernières années. Dans son essence, la mission d’une relationni­ste de mode consiste à aider les marques à raconter leur histoire, à nourrir leur succès, à les faire rayonner en leur créant de la visibilité et un positionne­ment fort sur le marché. L’objectif en soi est toujours le même, c’est la façon d’y parvenir qui a drastiquem­ent changé, notamment depuis l’avènement des réseaux sociaux. Quelles sont les qualités humaines et les aptitudes nécessaire­s pour exercer votre métier? Il faut évidemment être un excellent communicat­eur; c’est la base de notre travail. Mais ça ne suffit pas. Se montrer très à l’écoute, ouvert à la différence et profondéme­nt passionné est primordial. Comme on côtoie constammen­t des gens créatifs, il faut accepter leurs hauts et leurs bas, les imprévus, et démontrer l’envie et l’aptitude de construire des relations solides avec des gens d’horizons divers et de personnali­tés différente­s en sachant s’adapter à eux, en étant une sorte de caméléon social. À quoi ressemble une journée ou une semaine type? Ayant fondé ma propre agence avec des succursale­s à Montréal, Toronto et New York, je suis constammen­t en déplacemen­t entre ces trois villes, et je passe mes journées à rencontrer mes clients et mon équipe, à élaborer des stratégies et à organiser des évènements. Aucune journée ne se ressemble, et mon agenda est très imprévisib­le. Je réserve donc toujours mes vols au dernier moment! Pour les chargés de comptes de l’agence, les déplacemen­ts sont un peu moins fréquents, mais une grande part d’imprévisib­ilité demeure. C’est ce qui fait la beauté de ce métier: l’absence de routine. Il faut aimer ce style de vie et savoir gérer le stress des changement­s et autres requêtes de dernière minute. Quelle facette de votre métier vous plaît le plus? Cela fait 17 ans que j’exerce cette profession, et je saute du lit chaque matin avec la même énergie. Je suis maman de deux jeunes enfants, et cette agence est en quelque sorte mon troisième bébé. N’ayant pas d’associé ou d’investisse­ur, j’y suis impliquée à tous les niveaux et je l’aime profondéme­nt. Au-delà de ça, j’ai la chance de pouvoir choisir de travailler avec des marques que j’adore et des gens que j’admire. Les personnes avec qui je traite tous les jours, que ce soit des clients ou des collègues, m’inspirent et m’énergisent, et ça, c’est fondamenta­l. Par ailleurs, la flexibilit­é de mon horaire est un atout qui me permet d’équilibrer ma vie profession­nelle et ma vie familiale. Pour moi, cette liberté n’a pas de prix. Et si vous pouviez en changer un aspect? Je n’aurais jamais pensé me lancer dans cette aventure, mais l’agence est née naturellem­ent, et je suis fière de constater que sa structure est solide. L’enjeu, pour moi, est de parvenir à l’ancrer encore davantage, à faire prospérer ce que j’ai bâti en veillant à m’entourer de gens compétents qui enrichisse­nt non seulement l’agence, mais également moi, en tant que personne. Est-ce que je pourrais encore améliorer certains points? Bien sûr, on ne finit jamais d’apprendre. Quel conseil donneriez-vous à une jeune personne qui aspire à devenir relationni­ste de mode? J’en donnerais plusieurs, mais pour réussir et s’épanouir, la clé est de ne pas avoir peur de s’entourer de gens brillants, voire meilleurs que soi. Cela peut sembler intimidant ou déstabilis­ant par moments, mais c’est la meilleure façon d’apprendre et de s’améliorer sans cesse.

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