ELLE (Québec)

Au salon de coiffure

Comment faire de notre passage en salon une expérience optimale, pour nous autant que pour ceux qui y oeuvrent? Véronique Beaupré, maître-coiffeur et copropriét­aire du local B, situé à Outremont, nous éclaire.

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À faire

● Se présenter coiffée comme dans notre quotidien. «Cela permet de bien cerner les habiletés de la cliente en matière de mise en plis et de lui faciliter la vie en lui coupant les cheveux en conséquenc­e.» Autre suggestion: apporter des photos de looks qu’on aime... et qu’on n’aime pas.

● Demander d’entrée de jeu à quelle heure on peut s’attendre à ressortir du salon. Même s’il peut parfois y avoir des délais incontrôla­bles, on peut généraleme­nt se fier aux indication­s des coloristes et des stylistes, histoire de mieux planifier le reste de notre journée. ● Être attentive aux directives données par les pros. Ceci inclut (sans s’y limiter): s’asseoir bien droit, sans croiser nos jambes, et éviter de bouger la tête lors de notre coupe. «Le respect de ces petites consignes nous aide à faire notre travail avec aisance et permet d’obtenir un meilleur résultat final!»

À fuir

● Annuler le jour même. Sans un minimum de préavis, les coiffeurs et coloristes subissent une perte de revenus importante, puisqu’ils sont souvent payés à la commission et non à l’heure.

● Porter notre précieux chandail de designer. Surtout si on vient pour une coloration! Bien que des précaution­s soient prises en salon (quand on nous demande d’enfiler un peignoir, par exemple), de fausses manipulati­ons peuvent parfois entraîner de petits dégâts. «On évite aussi les cols très hauts, les chandails à capuchon et, si possible, les bijoux encombrant­s – boucles d’oreilles en tête.»

● Parler au téléphone pendant la prestation de service. Si c’est inévitable, on tente de couper court à la conversati­on. Et de grâce, on évite d’utiliser la fonction haut-parleur par respect pour les autres!

Les pourboires

Combien? 15 % du montant de notre facture avant taxes (excluant les produits achetés), qu’on sépare en donnant 10 % au coiffeur, et 5 % à l’assistant qui nous a lavé les cheveux. Quand et comment? «Idéalement, on le donne en mains propres aux employés visés, ce qui déresponsa­bilise le salon.» Du même coup, c’est l’occasion rêvée pour les remercier.

C’est un mythe!

«Mieux vaut arriver les cheveux sales au salon si on reçoit une coloration.»

En réalité: Sachant que les formules colorantes modernes sont plus efficaces que jamais tout en étant ultradouce­s, «c’est faux de croire que la teinture prend mieux sur des cheveux non lavés ou que le cuir chevelu est alors protégé par le sébum, précise Véronique Beaupré.

Dans les faits, ce n’est que désagréabl­e

(pour ne pas dire dégoûtant) pour le coloriste», estime-t-elle. Cela dit, tout est question de dosage et de respect: il n’est en rien nécessaire de se shampouine­r le jour même de son rendez-vous!

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