Chez le maquilleur
Julie Chabot et Jessica Manzo, copropriétaires et cofondatrices du salon de maquillage montréalais Divine & Sybèle, lèvent le voile sur les bons gestes à poser lorsqu’on se fait faire une beauté.
À faire
● Affiner nos recherches avant d’arriver. Des références photo et un maximum de détails sur l’occasion pour laquelle on se fait maquiller seront d’une grande utilité pour aiguiller les experts.
● Se faire coiffer au préalable, s’il y a lieu. «Si on doit assister à un événement important – bal ou mariage, par exemple – ça permet d’ajuster le maquillage à la coiffure et d’assurer une certaine cohérence d’un bout à l’autre du look.»
● Lever le drapeau rouge en cas d’allergies. Ça évite d’éventuelles mauvaises surprises, sachant que certains pinceaux sont constitués de poils d’animaux et que les ingrédients sont très variables d’une formule cosmétique à une autre.
À fuir
● Annuler systématiquement lorsqu’on a le rhume. «On est habituées de côtoyer des gens qui toussent», ironisent Julie et Jessica. Par contre, si on pense être contagieuse, on gagne à téléphoner pour vérifier s’il est préférable ou non de reporter.
● Juger et commenter chaque étape du maquillage. On pratique le lâcher-prise! «Le maquillage est un art évolutif, que chacun maîtrise à sa façon. Inutile de s’inquiéter outre mesure, car il est toujours possible de faire des ajustements en fin d’exécution.»
● Avoir l’esprit fermé. Il n’y a pas de mal à apporter notre rouge à lèvres ou notre mascara préféré, mais il se peut que les maquilleuses nous recommandent une nuance ou un fini encore mieux adapté à notre carnation. Les pros sont là pour nous guider au meilleur de leurs connaissances: faisons-leur confiance.
Les pourboires
Combien? Entre 10 et 20 % selon le prix du service reçu, en soustrayant le montant déboursé pour les produits achetés.
«Une recommandation favorable sur Facebook, sur Google ou sur le site web de l’expert est également très appréciée, puisque c’est surtout ainsi que les nouveaux clients potentiels évaluent la réputation d’un maquilleur», ajoutent Jessica et Julie. Quand et comment? À la toute fin, dans le but de témoigner de notre satisfaction.
C’est un mythe!
«Il faut à tout prix arriver démaquillée.»
En réalité: «C’est mieux, mais il se peut qu’on prenne rendez-vous au terme d’une journée de travail ou entre deux événements mondains. Ce n’est donc pas catastrophique. Par contre, le mascara hydrofuge étant difficile à déloger, mieux vaut l’éviter ce jour-là», exhortent les maquilleuses. \