ÊTES-VOUS BLONDAHOLIC?
«Ce n’est jamais assez blond!» Tel est le nouveau mantra de plusieurs femmes, aux dires de Jeremy Humbert, qui ne cesse d’observer l’engouement pour le blond polaire, cette nuance irisée entre le platine et le blond glacé, qui fait des ravages sur le web. «C’est le phénomène de la blondaholic!», souligne Yannick Brisebois qui, à l’instar des pros de l’industrie, prévient toujours ses clientes des étapes délicates, du coût élevé et de l’entretien soutenu qu’exigent ces envies de blondeur. Selon nos estimations, une femme châtain devra débourser, en moyenne, entre 2000 $ et 3000 $ par année pour passer au blond froid de l’heure, lequel exige une réelle maîtrise technique. Concrètement, selon Véronique Beaupré, «il faudra prévoir de nombreuses heures en salon, entre la décoloration totale – à réaliser en plusieurs étapes délicates, espacées sur deux ou trois visites –, l’application d’un soin protecteur puis d’un gloss, en plus de traitements ciblés. Une fois chez soi, il faudra obligatoirement traiter ses cheveux avec des produits de qualité professionnelle (shampoing, revitalisant, traitement anti-jaunissement, masque, protecteur thermique). Et tout ça, entre la décoloration des repousses, à refaire toutes les trois ou quatre semaines, et les autres soins appropriés, réalisables en salon.» Ouf! De quoi nourrir notre réflexion et lancer un dialogue franc avec notre coiffeur. «Qui achète un jean sans en demander le prix?», lance la maître-coiffeur du local B. «Si une cliente a un budget restreint ou précis, j’insiste pour qu’on en parle, qu’on évalue nos options et, si nécessaire, qu’on fasse un plan de match financier serré!» Morale de l’histoire: une consultation préalable (et gratuite) s’impose! Et ça vaut tant pour la décoloration que pour un changement capillaire important ou qui comporte des étapes complexes et délicates, espacées dans le temps.