ELLE (Québec)

Couleurs en vue

Une belle couleur, oui, mais laquelle, et comment l’obtenir? propriétai­re de SOPHIE TESSIER, La Rousse Coiffure, nous éclaire.

-

On prévoit une consultati­on. Avant même de causer couleur avec un expert, on énumère tout ce qu’a subi notre chevelure dans la dernière année. Ça permet d’évaluer la santé capillaire et de déterminer la technique et la couleur qui seront appropriée­s.

On parle en images. Rien ne remplace une photo pour évoquer une couleur. Surtout, on évite les termes techniques, souvent source de malentendu­s, à moins de s’y connaître. On découvre notre sous-ton. Le sous-ton, qui transparaî­t sous la surface de la peau, est différent de la couleur de l’épiderme, et c’est lui qui dicte les nuances qui nous iront le mieux. Un sous-ton froid (tirant sur le rose) appelle des couleurs cendrées, polaires, violines ou acajou foncé. Un sous-ton chaud (pêche ou doré) appelle une nuance dorée ou cuivrée. Quant au sous-teint neutre, plutôt rare, il s’harmonise à toutes les couleurs. La couleur de l’iris de l’oeil (chaude ou froide) joue aussi un rôle pour obtenir l’harmonie la plus réussie.

On voit si c’est réalisable. On est vraiment prête pour un changement? On en discute pour s’assurer que c’est possible de le faire, en une ou plusieurs étapes. La coloriste peut nous soumettre un plan de coloration détaillé.

On parle franchemen­t temps et argent. A-t-on une vie trop remplie ou un budget trop serré pour passer au salon toutes les quatre semaines? Si oui, il vaut mieux opter pour une couleur qui exige moins d’entretien.

On apprivoise la nouveauté. On se donne une bonne semaine pour s’habituer à notre nouvelle couleur. On en profite pour adapter notre maquillage; parfois, changer de rouge à lèvres suffit. Insatisfai­te malgré tout? On en discute avec notre coloriste, qui apportera la correction nécessaire.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada