Badin & brillant
Avoir MANI SOLEYMANLOU, sa sagacité et son humour inénarrable pour soi seul, au creux de son oreille… ce n’est peut-être pas comme être assise en face de ce conteur émérite dans un théâtre, mais c’est certainement une proposition des plus réjouissantes. Celui qui nous a médusés par ses spectacles Un en 2012, Zéro en 2019, et par bien d’autres créations numérotées entre les deux, signe un tout nouveau solo, Probablement Onze, sous forme de balado. L’idée de départ: au coeur de la pandémie, tandis que tout s’effondrait autour de nous, tout s’écroulait aussi chez l’artiste, littéralement, puisqu’il était en pleins travaux de rénovation.
Voilà une métaphore qui se prête magnifiquement à ce mélange soleymanlien exquis, composé d’un récit autobiographique et de réflexions sociales, et qui fait mouche à tout coup.
Dès le mois de mai.