L’actrice australienne sur La servante écarlate, Angry Birds et le désir de voir des narvals.
COMMENT SE MET-ON DANS LA PEAU D’UN PERSONNAGE CRUEL COMME SERENA JOY WATERFORD ?
Au début, c’était difficile de basculer dans cet état. Dans le scénario, quand elle pousse Offred au sol, sa méchanceté semble évidente, mais je dois me demander : « Pourquoi faitelle ça ? » Je crois que c’est à cause de son isolement. Elle ne peut pas faire confiance à son mari ou se confier à lui et elle ne s’ouvre à aucune des autres épouses comme le font les servantes entre elles.
POURQUOI CETTE HISTOIRE A-T-ELLE UNE RÉSONANCE ACTUELLEMENT ?
Depuis les dernières élections américaines, plusieurs enjeux liés aux femmes sont à l’avant-plan, de l’égalité salariale aux allégations d’agression sexuelle. L’émission en parle crûment et de façon déroutante, en abordant les inquiétudes des gens sur la direction que nous prenons ou les gestes que nous posons pour que l’histoire se répète.
LE TOURNAGE EN ONTARIO VOUS A PERMIS D’EXPLORER LE CANADA. DES MOMENTS MARQUANTS ?
Je suis allée voir les ours blancs à Churchill, au Manitoba, et c’était magnifique. On en a observé 17 en une journée ; deux se sont approchés de notre véhicule. La faune canadienne me fascine car elle est à l’opposé de celle de l’Australie ; vous avez des caribous, des harfangs des neiges et des narvals, et il suffit d’aller dans le Nord et d’endurer le froid pour les voir.
QUE FAITES-VOUS PENDANT LES LONGS VOLS DE RETOUR VERS L’AUSTRALIE ?
J’aime me munir d’un sac de bretzels, d’un livre, d’un jeu abrutissant sur mon téléphone (WordBrain quand je suis éveillée, Angry Birds quand je somnole) et d’un petit flacon d’huile essentielle de lavande ou d’eucalyptus. ♦