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UNE CHAPELIÈRE OUVRE SON SAC

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 Maryam Keyhani sort rarement de chez elle sans un énorme chapeau. Pas étonnant qu’elle fasse tourner les têtes et qu’on tente souvent de prendre sa photo en catimini. Aujourd’hui, la peintre, sculptrice, joaillière et mère de deux enfants qui partage son temps entre Berlin et Toronto a ajouté une corde à son arc, grâce à une collection qui porte son nom de 10 chapeaux qu’elle a dessinés en s’inspirant du voyage. Nous avons rencontré la Téhéranais­e d’origine à son retour d’Italie et de France, où elle a étrenné quelques-uns de ses chics couvre-chefs.

VOTRE MÉTHODE POUR LES BAGAGES ?

Désordonné­e. Je sousestime toujours la quantité de choses à apporter, et je finis par bâcler le tout à la dernière minute. Utiliser une valise pour chaque membre de la famille est le seul truc sensé que j’arrive à faire.

VOYAGER AVEC DES CHAPEAUX, C’EST SIMPLE ?

Je me servais de boîtes à chapeaux… avant d’avoir des enfants. Désormais, avec les poussettes et le sac à couches, je les mets dans un grand sac et les garde en cabine. Pour un voyage éclair, j’en apporte en général six ou sept. Et comme j’en ai toujours deux fois plus au retour, je dois prévoir le coup.

PARLEZ-NOUS DE VOTRE NOUVELLE COLLECTION.

Elle compte plusieurs chapeaux de paille pliables passeparto­ut. J’ai un faible pour un chapeau de paille double, comme empilé. J’adore porter un chapeau à large bord en voyage: on peut le rabattre pour ne pas se faire déranger, et c’est assez sombre là-dessous qu’on peut faire un somme. C’est comme avoir son propre cocon.

VOTRE FAÇON PRÉFÉRÉE DE PASSER UN DIMANCHE À BERLIN ?

J’aime le Soho House, dans Mitte. Il y a une piscine sur le toit et un camp pour enfants le week-end, ce qui fait qu’on peut bruncher entre amis pendant que les petits s’amusent.

DE RETOUR À TORONTO, OÙ ALLEZ-VOUS D’ABORD ?

La cuisine persane a bercé mon enfance, alors je prends toujours mon premier repas au Banu, un resto iranien sur Queen West.

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