PARÉ AU DÉCOLLAGE
De nouveaux satellites aident à mondialiser la surveillance aérienne.
La circulation aérienne mondiale sera bientôt suivie de haut par 66 satellites en orbite terrestre basse. Au sol, les radars de surveillance ont un champ de vision restreint : ils ont des difficultés en montagne et sont absents des océans. Le réseau mondial de satellites de surveillance dépendante automatique en mode diffusion (ADS-B) permettra des vols sécuritaires plus rapprochés (15 milles marins d’écart au-dessus des océans, au lieu de 40) et des routes plus courtes à altitude optimale, d’où des économies de carburant et une réduction des durées de vol et des émissions de carbone. Les avions qui pénétreront l’espace aérien américain devront être conformes au système dès le jour de l’An ; le Canada suivra en 2021. Plusieurs pays et transporteurs aériens ont déjà adopté l’ADS-B, dont Air Canada, depuis mars dernier.