TALENTS À DÉCOUVRIR
À l’image de «La Voix», Denis-Martin Chabot a concocté un nouvel évènement dans la programmation de la 7e Fierté Littéraire. Cette activité amusante et didactique fut l’occasion d’une soirée de découvertes - à l’aveugle - de nouveaux talents d’écrivains en herbe et/ou à suivre…
Sous le thème «Je l’aime à mourir», 34 auteurs avaient soumis leurs textes aux organisateurs. Huit d’entre eux furent sélectionnés pour participer à une audition publique et «à l’aveugle» au bar Le Cocktail. En effet, l’auteure Sylvie Payette et l’éditeur Robert Soulières, les deux coachs de cette soirée «Auteurs Académie», devaient choisir, avec un "buzzer", leurs deux champions respectifs, sans connaître leur identité, en fonction de l’originalité, le style et la narration des textes lus par le comédien Miguel Doucet. Une présentation vidéo permettait ensuite de mettre un visage sur chaque mot, et de faire monter tour à tour sur scène les quatre auteurs retenus par les coachs, avant de passer à la 2e épreuve, un texte à écrire avec dix mots obligatoires : couteau, douleur, épine, foudre, frisson, lit, océan, train, urgence et velours. «C'était une compétition intense. Il fallait puncher vite et fort», ont commenté les juges. Les deux finalistes issus de ce défi devaient alors composer, avec l’aide de leurs coachs, une déclaration d’amour de 50 mots, très précisément! «Et si les coachs ne s'entendent pas, c'est le public qui tranchera!», annonçait lerèglement.Cequi futlecaspourchoisir,commeàLaVoix, le gagnant. L’ovation finale désigna sans contredit Étienne Beauséjour (coach Soulières). Son texte final fut le coup de coeur du public: une déclaration d’amour à Max… son chien! Même Guylaine Joly Échardour, l’autre finaliste, et sa coach Sylvie Payette, ont reconnu la qualité du texte et de sa chute, en lui concédant la victoire. Étienne Beauséjour, 21 ans, étudiant en droit à l’Université de Montréal, obtient donc le grand prix de la première édition de ce concours, un contrat d’édition d’une valeur de 2000$ offert par Bouquinbec, à savoir la publication d’un roman ou recueil de nouvelles, incluant la révision, les corrections, la mise-en-page, la couverture et 100 exemplaires gratuits! «Je suis très heureux, a déclaré Étienne. Je me suis bien amusé et j’ai hâte de travailler sur mon projet qui sera publié.»