SCULPTER LE VENTRE ET LES FESSES TOUT EN RÉDUISANT LE GRAS !
Oui, c’est possible. Cette nouvelle technique esthétique est utilisée depuis 2015 peut, effectivement, réduire le gras tout en raffermissant les muscles de l’abdomen et des fesses et remonter celles-ci pour une meilleure silhouette. Mais on pourrait aller au gym et aboutir au même résultat, non ? Pas vraiment puisque l’appareil utilisé dans le EmSculpt effectue 20 000 contractions musculaires en 30 min. Chose qui ne peut être réalisée dans une salle de sport. Technique non invasive, même des athlètes de haut niveau s’en servent pour tonifier encore plus leurs muscles. Le traitement EmSculpt est conçu pour les hommes et les femmes. Ici, le Dr Mark Krasny, de la Clinique Dermafina nous explique comment ça fonctionne.
La procédure esthétique EmSculpt utilise la technique de «faisceaux d’énergie électromagnétique focalisés de haute intensité» (HIFEM en anglais). Mais qu’est-ce que ça veut dire ? «Lorsque vous allez à l’hôpital pour faire un test d’imagerie de résonance magnétique (IRM), cet appareil utilise une certaine énergie pour effectuer votre examen. Ici, il s’agit de la même énergie, sauf qu’au lieu d’être utilisée pour l’imagerie elle est utilisée pour induire une contraction musculaire. C’est très sécuritaire, sans danger et ce n’est pas invasif», explique le Dr Mark Krasny, médecin depuis 2003 et spécialiste en dermatologie procédurale et esthétique. La machine de EmSculpt a été approuvée en 2015 par la FDA ( Food&DrugAdminis Food&DrugAdministration) aux États-Unis États Unis et sept études ont d démontré à la fois la sécurité et l’efficacité de cette procédure. Alors que fait le EmSculpt ? Le patient, pour une période d’une demi-heure, éprouve plus de 20 000 contractions, tout comme durant une séance d’entrainement intensive. C’est ce qu’on appelle des contractions «supramaximales» parce qu’elles ne sont pas réalisables par des contractions volontaires comme lorsque vous allez au gym, par exemple. «Même un athlète qui faisant des redressements assis ne serait pas capable d’en faire autant, il peut contracter ses muscles à 20 % ou 30 %, mais ici on pousse jusqu’à 100 %, c’est quelque chose qu’on ne peut donc pas faire nous même. Et, parce que c’est très intense, on a des résultats extraordinaires que l’on ne peut nier», poursuit le charmant Dr Mark Krasny, diplômé de McGill en plus d’avoir fait sa résidence à l’Université de Montréal et d’avoir complété des formations en esthétique, laser, etc. aux États-Unis. Le lendemain d’un traitement, on sent que les muscles ont travaillé très fort comme si qu’on avait eu une séance très intense. «Dans ma clientèle, j’ai des athlètes de calibre olympique, de l’élite, qui savent qu’on ne peut pas atteindre ce niveau dans un gym, ils viennent pour maximiser leurs gains et ils en ressortent toujours impressionnés», indique le Dr Krasny.
Tonifier les abdominaux et les fesses
«Quand on sent l’intensité des contractions, on réalise que ce n’est pas du blabla, c’est réel, souligne le Dr Krasny. Pour les abdominaux, par exemple, la couche de tissus gras se réduit de 19 % et la masse musculaire est augmentée de 16 %. Le résultat est qu’on a des abdominaux tonifiés. Il en est de même pour les fesses, le EmSculpt les raffermit, tonifie les muscles et améliore les formes et la silhouette. Tous les autres traitements sont plus risqués, certains impliquent la chirurgie et le look final n’en est pas un qui est tonifié. […] C’est presque de la magie !» Les traitements requièrent deux séances de 30 minutes par semaine étalées sur deux semaines, donc quatre traitements au total. Comment le gras est-il éliminé ? «Les études ont révélé qu’il n’y avait pas d’augmentation de gras dans le sang (cholestérol) ou quoi que ce soit, non, ici les graisses sont éliminées tranquillement de manière naturelle par le corps dans l’urine et les selles», spécifie le Dr Mark Krasny, de la clinique de médecin esthétique Dermafina. Le résultat maximal se voit en un mois. «Celui-ci est durable plus longtemps si on suit un régime et que l’on s’entraîne au gym», dit le Dr Krasny. Il y a un suivi après trois mois et un traitement supplémentaire peut être administré, mais cela est discuté au tout début. La consultation est gratuite et le Dr Krasny vous fera tester la technique durant cinq minutes afin que le patient puisse juger par lui-même. «Essayer ce traitement c’est l’adopter! On ressent la différence…», dit-il.