Fugues

A DIX ANS, ELLE SAVAIT QU’ELLE ALLAIT DEVENIR DENTISTE

- CENTRE DENTAIRE MONT-ROYAL 1374, avenue du Mont-Royal Est (Suite 105) 514 523-2150 DANIEL ROLLAND

La vocation se décide souvent par le plus grand des hasards. Et dans le cas du Dr. Nguyen To-Anh, elle s’est décidée alors qu’elle était vraiment toute jeune.

Habituelle­ment véritable épreuve. les Mais enfants pas pour redoutent la petite assez Nguyen le dentiste. To-Anh Pour qui, débarquée ne pas dire un une an à peine du Vietnam, visite un cabinet de dentiste pour la première fois. Elle avait alors dix ans. «Loin de m’avoir fait peur, j’ai adoré l’ambiance et c’est à ce moment là que j’ai su ce que je ferai dans la vie». Aussi simple que ça. Elle entreprend­ra donc des études en dentisteri­e à l’Université de Montréal où elle sera reçue en 2002. Elle complètera ensuite sa formation dans le cadre d’une résidence à Rochester dans l’État de New York. C’est donc une profession­nelle accomplie sur tous les plans qui vous accueille au Centre dentaire Mont-Royal fondé en 1984 où ù elle ll a repris i l le flambeau fl b de d l’ l’ancien i propriétai­re iét i qui demeure toutefois avec l’équipe de sept dentistes, dont un spécialist­e en parodontie. Il faut la voir remplie d’empathie pour son patient. Car, qu’on le veuille ou non, ce n’est jamais une partie de plaisir que de s’asseoir sur cette chaise, la bouche grande ouverte, souvent un très long moment. C’est là que l’empathie de la dentiste fait merveille, penchée attentivem­ent sur celui ou celle qui lui confie sa santé dentaire. En la voyant agir, je me remémorais tout à coup ces orfèvres qui travaillen­t sur une pierre précieuse, dans l’infiniment petit. La comparaiso­n tient la route, car un travail bâclé, et on l’a vu récemment dans l’actualité, peut avoir de graves conséquenc­es.

LA QUESTion ESTHÉTiQUE

On vient pour un mal de dent, oui, mais beaucoup maintenant pour des considérat­ions esthétique­s. Et c’est là que la profession de dentiste a pris une nouvelle tournure ces dernières années avec ces correction­s à faire. Que voulezvous, on n’est pas tous né au départ avec le même capital. Donc question d’améliorer le «finish», on acceptera de se soumettre à des mains expertes qui corrigeron­t les erreurs de la nature. «Quand ce sont des cas un peu plus compliqués, nous avons un réseau de spécialist­es qui prennent le relais avec qui nous collaboron­s étroitemen­t», souligne celle qui gère un cabinet très occupé sur le Plateau Mont-Royal. On nous avait dit beaucoup de bien de ce centre dentaire, et celle qui redonne le sourire aux gens, sait qu’audelà de la publicité, il n’y a rien de tel, excusez le jeu de mots facile, que le «bouche» à oreille. À sa nouvelle responsabi­lité de patronne, s’ajoutent désormais des tâches administra­tives, mais vous ne l’entendrez pas s’en plaindre. Car quand votre vocation a pris racine si tôt dans la vie, c’est qu’on accepte tout ce qui vient avec. Et elle le fait en souriant comme de raison.

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