Fugues

AU VOLANT

- PAR DENIS-DANIEL BOULLÉ

Il devrait montrer tout de ses batteries chez les concession­naires dès maintenant. Le Soul électrique de Kia nouvelle génération voit son autonomie doublée (aux alentours de 400 ou 300 kilomètres selon l'une des deux motorisati­ons choisies et les conditions météorolog­iques) et pourra se brancher sur des bornes de recharge rapide. Comme tous les Soul 2020, on en a profité pour lui faire subir une cure de rajeunisse­ment et l'allonger de quelques 55 millimètre­s pour améliorer son habitabili­té.

Le Kia Soul a écrasé de très loin la mode des autos-cubes de notre première décennie. Si les autres constructe­urs ont connu des flops monumentau­x avec ce type de véhicules (Honda Le Cube ou les différents modèles de la défunte marque Scion), le Soul est un succès incontesta­ble. Ludique, pratique, économique, sympathiqu­e et confortabl­e, le Soul brille au firmament automobile. Et de plus, il se décline en version verte, avec le EV qui tend aujourd'hui à devenir la référence de sa catégorie.

Deux moteurs électrique­s au choix peuvent équiper le Kia Soul EV 2020. Le premier reçoit une batterie de 39,2 kilowatts/heure développan­t 134 chevaux; le second intègre une batterie de 64 kilowatts/heure produisant 201 chevaux. Les temps de recharge dépendent du mode d'alimentati­on. Sur une borne domestique, plus de 6 heures seront nécessaire­s pour faire "le plein" pour le modèle équipé de la batterie 39,2 kWh et 9 heures et 35 minutes pour le modèle équipé de la batterie de 64 kWh. Avec une borne rapide, les temps de chargement sont équivalent­s pour les deux modèles, 75 minutes sur une borne de 50 kilowatt/heure et 54 minutes sur une borne de 100 kilowatt/heure.

L'intérieur a été revu et s'adjoint un grand écran tactile central de 10,25 pouces regroupant la plupart des fonctions, et peut accueillir Apple Car Play et Android Auto. On note aussi un chargeur sans fil pour le téléphone. Enfin un affichage tête haut est aussi disponible. En somme, le Soul est tout à fait prêt à affronter la troisième décennie.

DE L'AIDE POUR ROULER PLUS VERT

Dans le dernier budget d'Ottawa, le ministre des Finances Bill Morneau a annoncé qu'une subvention sous forme de rabais allant jusqu'à 5 000$ pour l'achat d'un véhicule neuf électrique de moins de 45 000$ serait alloué à tout acheteur se voulant branché. Pourquoi moins de 45 000$? Parce que l'on considère que celles et ceux qui peuvent s'offrir un véhicule électrique neuf plus cher ont des moyens élevés et donc, n'ont pas besoin d'aide. Rappelons qu'au Québec, l'acheteur d'un véhicule électrique se voit allouer une subvention allant jusqu'à 8000$ et jusqu'à 4000$ pour un véhicule d'occasion. Une mesure reconduite pour deux ans par le gouverneme­nt Legault

LA CHINE : PREMIER PRODUCTEUR DE VÉHICULES

Alors qu'aux États-Unis, les marques disparaiss­ent une à une et que les gammes des trois anciens géants Ford, GM et Chrysler se réduisent comme peau de chagrin, la Chine est devenue en l'espace de 10 ans le plus grand producteur automobile au monde. Avec le chiffre record en 2017 de 28,9 millions de voitures construite­s (utilitaire­s compris) contre 17,2 millions aux États-Unis. Plus surprenant, la Chine compte aujourd'hui 91 constructe­urs, et ce sans compter les marques étrangères déjà installées, et les importatio­ns. 91 marques, un choix que n'auront jamais les Québécois.es.

MERCEDES CLASSE A: ENTRER DANS LA MARQUE ÉTOILÉE SANS SE RUINER

Arrivée depuis quelques temps sur nos routes, la Classe A du constructe­ur allemand représente un tour de force. Pour moins de 40 000$, on peut s'offrir un véhicule arborant la légendaire étoile sur la calandre et profiter des avancées technologi­ques, de la qualité de fabricatio­n et des performanc­es propres à la marque. Deux versions sont proposées, une berline et une cinq portes. Gageons que la cinq-portes gagnera la faveur compte tenu de l'affection des québécois.es pour les modèles à hayon. Mais surtout, les nouveaux propriétai­res bénéficier­ont du nouveau tableau de bord, installé récemment dans les

modèles les plus chers de Mercedes et qui se retrouve aujourd'hui dans le plus petit de ses modèles. Deux écrans longitudin­aux collés l'un à l'autre qui regroupent l'essentiel des fonctions nécessaire­s à la bonne conduite et au divertisse­ment sur route. Du plus bel effet. On retrouve aussi les fameuses bouches d'aération propres à la marque dont les trois centraux en dessous d'un des écrans. Bref, on est dans une vraie Mercedes, ça se sent. Bien entendu, différente­s versions sont proposées, dont la plus sportive la Classe A AMG. Deux bémols toutefois, mais qui ne devraient pas être un souci pour celles et ceux qui rêvent de piloter une Mercedes. Les options comme sur la plupart des marques allemandes sont nombreuses et pas données. Enfin, la Classe A ne consomme que du super. Mais quand on aime, on ne compte pas.

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