«CELA M’A DONNÉ UN BOOST »
Pascal Foisy-Lapointe a été le grand gagnant du Festival Mtl en Arts, en 2018. Fraîchement Fraîîchement sorti de ses études en arts à l’Université Concordia, ce jeune homme de 29 ans avait donc reçu cette belle distinction qui l’a propulsé sous les projecteurs. L’artiste s’exerce autant à la peinture qu’au dessin. Il s’inspire de la vie quotidienne, de l’incertitude ambiante, des relations sociales et de l’e’nvironnement l’environnement dans lequel nous vivons. Il s’interroge sur la société actuelle et sur ses dérives. Parfois, ses personnages ont l’air tout droit sortis d’une BD. Quant à ses toiles, elles nous parlent de la vie urbaine et de ses préoccupations sociales.
«J’étais content et très surpris de recevoir ce prix, admet Pascal Foisy-Lapointe. Cela faisait seulement un an que j’étais sorti de l’université et je n’étais pas connu. Au début, je pensais que c’était un prix de participation lorsque Stéphane Mabilais [le directeur général de Mtl en Arts] m’a appelé pour m’inviter ’i it à àl la soirée ié de d remise i des d prix i et t que Pi Pierre-Marc M D Desjardins j di a insisté i i té pour que j’ j’y sois. i J Je ne m’attendais donc vraiment pas à gagner. D’autant plus que ce cela faisait la 2e année que je participais à ce festival, c’était Cédric Taillon qui m’avait encouragé à y présenter mes oeuvres. Cela m’a donné un "boost" de confiance pour foncer et continuer à peindre et présenter mes collections.»
Après le festival, les créations de l’artiste ont garni durant un mois les murs de la Galerie Robert Poulin (sur Saint-Laurent). De plus, Pascal Foisy-Lapointe a réalisé plusieurs contrats par la suite. «C’était le fun d’exposer ainsi durant tout un mois dans cette galerie. Le prix du festival m’a donné une certaine visibilité que je n’avais pas avant, mais il faut dire aussi que je suis plutôt timide et solitaire, donc cette distinction a permis de me donner un certain élan», d’ajouter le jeune créateur.
«Je suis quelqu’un de très créatif, je suis très figuratif et mes oeuvres comportent plusieurs éléments et plusieurs personnages généralement. J’ai des thèmes diversifiés avec des personnages dans différentes situations. J’ai été moi-même; je n’ai pas cherché à plaire nécessairement et c’est ce que j’ai présenté au festival et c’est ce qui a marché. Cela a plu au jury du festival! Cela m’a donc donné de la confiance avec ce type d’oeuvres», explique l’artiste qui a terminé ses cours en 2017 à Concordia après avoir étudié au cégep du Vieux-Montréal.
«Son travail artistique s’inspire de la vie quotidienne, de l’incertitude ambiante, des relations sociales et de l’environnement dans lequel nous vivons. Notre époque est marquée par l’abondance, tant au niveau culturel, qu’au niveau de la diversité et des savoirs», peut-on lire sur son site web (www.pascalfoisy.com). «Foisy cherche à élever ses sujets à un autre degré de perception à travers sa connaissance des matériaux, ses techniques et ses références artistiques. Il ne cherche pas à documenter ou à devenir un "reporter de nouvelles", mais plutôt questionner les visions. Son travail joue avec différents types de matières, de procédés et niveau de rendus, dépendent du sentiment qu’il a avec certains éléments ou leur signification, une certaine manière de créer des figures de style. L’observateur par conséquent est invité à lire, comprendre et à interpréter avec ses propres visions et connaissances ce que l’artiste lui propose et développera ainsi son lien privé avec les oeuvres.» 6