FESTIVAL DES ARTS DE SAINT-SAUVEUR
Forts du succès de l’année passée, le Festival des Arts de Saint-Sauveur invite une 28e fois les passionnés de danse - mais pas seulement! – à découvrir une programmation dont le maîtremaîître mot parle à notre com-com munauté: la diversité par le talent. Une vision artistique éclectique que Guillaume Côté, directeur artistique depuis 5 ans de ce Festival international, résume sous le mot «Dynamique».
«Les femmes seront à l’honneur. C’est presque accidentel», admet humblement Guillaume Côté. «Je m’en suis rendu compte en révisant ma programmation, et c’est un heureux fait du hasard. Je les ai programmées parce que ce sont d’abord des créatrices et des chorégraphes de talent avant le fait que ce soit des femmes…» Ainsi, Michelle Dorrance, Anne Plamondon, Gioconda Barbuto, Hanna Kiel, sans oublier Anik Bissonnette et ses classes de maître, émailleront les soirs de Saint-Sauveur.
Dorrance Dance réinvente les claquettes au contact d’autres styles de danse (25 juillet, 20h). Réunies le même soir dans une Danseàtroistemps (27 juillet, 20h), Anne Plamondon partagera sa passion du mouvement en duo avec Emma Portner dans CounterCantor; Gioconda Barbuto présentera une nouvelle création en première mondiale; enfin, la Coréenne Hanna Kiel proposera son oeuvre politique Resonance.
Guillaume Côté proposera Crypto, une création novatrice en première mondiale, qui relie les danses classique et contemporaine, le théâtre et la technologie sur un livret de Royce Vavrek et la musique de Mikael Karlsson (31 juillet & 1er août, 20h). Complexions Contemporary Ballet, fondée en 1994 par le Montréalais Dwight Rhoden revient à Saint-Sauvveur avec FromBachtoBowie, un hommage entrelaçant les musiques de Jean n-Sébastien Bach et David Bowie (2 et 3 aoûtaoût, 20h)20h).
En première québécoise, la compagnie autochtone Red Sky Performance, présentera Trace, une chorégraphie de Jera Wolfe inspirée de la cosmologie et du ciel étoilé (4 août, 20h). De plus, parmi les films de danse projetés à la belle étoile, le FASS présentera des films réalisés par des jeunes autochtones avec l’appui de Wapikoni Mobile. Deux concerts de haute tenue s’ajoutent à ce menu culturel : le retour après 20 ans des Violons du Roy avec des Sérénades de Mozart, Dvořák, Wolf, Puccini et Tchaïkovski (vendredi 26 juillet, 20h). Et Yannick Nézet-Séguin et son Orchestre métropolitain qui clôtureront ce 28e FASS avec la Symphonieno5 de Tchaïkovski, trois des Danseshongroises de Johannes Brahms et PeerGynt d’Edvard Grieg (lundi 5 août, 20 h).
«Mes saisons sont pensées sur plusieurs années selon une programmation très variée, au moins pour les trois prochaines années en ce qui concerne la danse contemporaine et la danse classique», explique Guillaume Côté.
«Je cherche à développer une trajectoire assez claire pour programmer des démarches artistiques dynamiques qui dépassent les limites. Mais selon des styles et des approches différentes offrant une couleur, un parfum, une dynamique nouvelle et beaucoup de potentiel d’un point de vue éducatif et d’avant-garde.»