Fugues

Au volant

- INFOS | LES PRIX S'ÉCHELONNEN­T DE 34 405$ (VERSION EX) À 41 805$ (VERSION GT) WWW.VILLEMARIE­KIA.COM DENIS-DANIEL BOULLÉ denisdanie­lster@gmail.com

La pandémie a des effets sur l'industrie automobile. Pas au point de la mettre en péril mais les chiffres confirment une baisse des ventes de véhicules neufs depuis les débuts de la Covid-19. Mais l'industrie a les moyens de s'adapter, et surtout de tout mettre en oeuvre pour produire de plus en plus de véhicules électrique­s. Des VUS aux camionnett­es sans oublier les voitures de luxe. D'autant que l'on est loin des objectifs fixés par les gouverneme­nts dans le cadre de la COP21 de Paris voulant que pays signataire­s de l'accord réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre de 40 à 50% d'ici 2030.

La Norvège démontre que l’objectif n’est pas impossible à atteindre. 52% des véhicules neufs vendus en 2019 en Norvège sont des véhicules électrique­s, 12% de plus qu'en 2019. L'objectif du pays est que d'ici 2025, la vente des véhicules zéro émission atteignent le 100%. Soulignons toutefois le paradoxe de ce petit pays qui est un gros producteur et exportateu­r de pétrole, une énergie fossile tant décriée aujourd'hui.

Une voiture électrique pour devenir l'homme le plus riche du monde, c'est possible. Le pari était risqué de construire sa voiture électrique et de créer ainsi une marque. Elon Musk et ses fameuses Tesla vient de plus de se hisser au second rang des 5 hommes les plus riches du monde avec une fortune estimée à plus de 177 de milliards après Jeff Besos ( Amazon), mais devant Bill Gates (Microsoft), Bernard Arnault (LVMH) et Mark Zuckerberg (Facebook).

Entre couvre-feu, déplacemen­ts limités, et se croire le maître du monde, redescendo­ns sur terre pour nos déplacemen­ts quotidiens pour le travail ou pour le plaisir. Les nouveaux modèles pour 2021 se dévoilent peu à peu bien avant leur mise en marché, bien avant que vous puissiez remplir un bon de commande à partir de chez vous dans le confort du télétravai­l en pyjama.

La marque coréenne KIA n'en finit pas de surprendre. Toujours à l'affût de présenter des modèles plaisants, fiables, et surtout abordables, elle a su se faire une place enviable sur la planète. Et KIA ne compte pas en rester là. Est-ce la raison du changement du logo qui se veut plus dynamique tout en restant reconnaiss­able puisque qu'il s'inspire des trois lettres du nom de la marque. Ce nouveau logo n'apparaît toutefois pas sur la berline intermédia­ire K5 apparue sur nos routes en juin dernier. Elle remplace la vénérable et bien convention­nelle KIA Optima. Si sur le marché nord-américain, les berlines souffrent d'un déficit d'affection de la part des consommate­urs, elles continuent d'attirer la clientèle sur d'autres continents notamment le continent asiatique.

KIA K5

Avec la K5, KIA a décidé de jouer sur les deux tableaux, redonner de la vivacité à ce modèle tout en ne décevant pas une clientèle traditionn­elle. Au premier coup d'oeil, la K5 n'a rien à envier à ses concurrent­es plus luxueuses que sont Mercedes, Audi et BMW. En choisissan­t les lignes d'un faux coupé, c'est à dire avec toit fuyant vers l'arrière, l'image sportive du véhicule est accentuée. De face, une calandre agressive en deux parties qui intègrent les feux DEK minces et en ligne. Même traitement à l'arrière du véhicule avec une bande lumineuse qui relie les feux et assure une symétrie visuelle du plus bel effet avec l'avant.

Le look est agressif, plus massif et conjugue sportivité et solidité. On doit se sentir en confiance au volant et prêt à avaler les kilomètres.

Même traitement à l'intérieur où le constructe­ur coréen joue la carte de la rationalit­é et de l'efficacité sans perdre pour autant ni l'ergonomie, ni l'esthétisme. Un poste de conduite qui a beaucoup de charme et qui rassure aussi le conducteur qui n'a plus à batailler avec une myriade de boutons et autres commutateu­rs. Tout est rassemblé sur la console centrale ainsi que sur l'écran qui trône sur le tableau de bord. Un des postes de pilotage les mieux réussis de l'industrie et qui séduira celles et ceux qui n'aiment pas le tape-à-l'oeil. C'est sérieux sans être pour autant austère.

Malgré ses allures sportives alléchante­s, la K5 est avant tout une routière, faite pour les longues distances en tout confort plutôt que de jouer aux apprentis coureurs sur des routes sinueuses. Quatre versions sont proposées et deux motorisati­ons. Les versions LX, EX et GT Line sont dotées d'un quatre cylindres de 1,6 L développan­t 180 chevaux accouplé à une boîte automatiqu­e à 8 rapports. Ces trois modèles bénéficien­t d'un rouage intégral, ce qui est un atout dans nos contrées l'hiver. Malheureus­ement, ce rouage intégral n'est pas disponible sur le modèle GT, le plus sportif, animé par une motorisati­on turbocompr­essée de 2,5L d'une puissance de 290 chevaux. On peut avoir quelques velléités sportives à son volant mais on en apercevra très vite les limites. Ce n'est pas la vocation de toute façon de ce modèle qui veut redonner un second souffle à ce segment en désaffecti­on. Et en ce sens, KIA a réussi son pari.

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