Fierté Montréal: bilan de l’édition 2021
Bilan de l’édition 2021
Après l’édition 2020 totalement virtuelle, l’équipe de Fierté Montréal a vraiment tout fait pour que l’édition 2021 se fasse — au moins partiellement — en présentiel, voir en format hybride , démontrant une grande capacité d’adaptation jusqu’à tout juste deux semaines avant le début des festivités.
Le festival se vou voulait plus inclusif que jamais, reflétant l’ensemble des identités de nos communautés tés via vi une programmation dont toustes les artistes font partie de la diversité sexuelle et de genre, et qui metait de l’avant les organismes communautaires oeuvrant et militant pour les droits des communautés 2SLGBTQI+.
Les quatre grands spectacles — Xcellence, FeminiX, MajestiX et Orgullo LatinX —, préenregistrés en studio devant public restreint ont pu être diffusé en plein air sur l’esplanade du Stade Olympique, devant plusieurs milliers de personnes en respectant les nouvelles mesures de distanciations pour ce type d’événement extérieur.
Notons, entre autres, que la chanteuse Roxane Bruneau a intégré le spectacle Feminix, avec Judith Lussier à l’animation. Cet événement réunissait des femmes artistes de tous les horizons. Quant à l’artiste multidisciplinaire libano-canadien J4DE (Jade Hassouné) il était du spectacle Xcellence, qui mettait de l’avant les personnes queers racisées et/ou trans. De plus, la chanteuse Sarahmée était de la soirée de clôture du festival aux côtés de Maxime Landry et de Rita Baga dans une animation de Sandy Duperval. L’événement enregistré au Lion d’Or était diffusé en direct sur Facebook.
Et chaque jour, on pouvait par petit nombre (parfois sur réservation) participer à des événements dans le Village — kiosques communautaires, activités de Fierté Littéraire, BBQ communautaire, peinture en direct pour les 30 ans de RéZO, spectacles déambulatoires d’artistes sur la rue, conférences de tous genres au Théâtre National, etc. — et les terrasses étaient bondées presque tous les soirs.
La grande marche a obtenu plus de succès que la plupart des gens escomptait et cette formule plus participative pourrait bien constituer une option viable pour les futures éditions, d’autant plus que nombre de participants ont qualifié de «meilleure expérience comme défilé, depuis bien des années».
La journée communautaire, devenue la semaine communautaire, a remporté un succès plus mitigé. Si les 15 organismes qui ont eu la chance d’obtenir les kiosques le samedi, ont vu une affluence intéressante, on ne peut pas en dire autant de la soixantaine d’autres qui ont obtenu leur place les autres journées, comme il y avait peu d’affluence dans le Village
avant 16h alors en plein démontage des kiosques. Un retour à un seule journée ou deux journées pour certains commanditaires seraient donc souhaitable pour le futur. Certains représentants de groupes ont exprimé le désir que les heures d’ouverture soient décalées, comme de midi à 18h ou 19h…
En tout, Fierté Montréal a proposé plus de 70 heures de contenu, 4 conférences, 5 DJ sets dont certains présentés dans des lieux iconiques et a financé 32 projets communautaires. Notons que les événements virtuels ont en général ont été produit à un niveau professionnel, ce qui a été apprécié. Considérant la complexité de produire un événement de cette envergure en temps de pandémie, on ne peut que les féliciter pour les efforts qu’ielles ont fait. Mission accomplie! Le Festival Fierté Montréal sera de retour l’an prochain, du 8 au 14 aout.