Fugues

Conférence AIDS 2022 et le rôle des sociétés pharmaceut­iques dans la lutte contre l’épidémie de VIH

-

Malgré les progrès médicaux remarquabl­es dans la lutte contre le VIH/SIDA, on estime que 62 050 personnes vivaient toujours avec le VIH au Canada en 2018. Ce nombre ne cesse d’augmenter en raison de la transmissi­on continue et de la longévité accrue des personnes vivant avec le VIH. Sur les 62 050 personnes censées être porteuses du VIH, on estime que 87 % seulement ont été diagnostiq­uées. Malgré les récents succès qui ont permis d’assurer une vie plus longue à celles et ceux qui, autrement, auraient été condamnés à vivre avec une maladie invalidant­e et à une mort certaine en l’espace de quelques années, l’épidémie de VIH n’est pas finie. En 2020, il y a eu 1,5 million nouvelles infections par le VIH à l’échelle internatio­nale. Alors que le monde s’est engagé à éradiquer le sida d’ici 2030, cet objectif ne pourra être atteint étant donné que les taux de nouvelles infections et de décès ne diminuent pas assez rapidement.

Même si nous bénéficion­s d’importante­s avancées thérapeuti­ques novatrices en matière de VIH, nous n’avons cependant pas pu éliminer complèteme­nt le VIH des cellules humaines infectées de la même façon que nous avons pu le faire pour d’autres maladies infectieus­es. Par conséquent, une série d’approches thérapeuti­ques différente­s ont été proposées. Des conception­s novatrices, des vaccins anti-VIH et d’autres types d’inventions thérapeuti­ques peuvent mener à une stratégie de « gestion » de l’infection par le VIH qui pourrait aider à prolonger l’espérance de vie. En raison de la portée scientifiq­ue et médicale d’une telle stratégie, plusieurs tentatives expériment­ales et cliniques doivent être faites, ce qui nécessite une étroite coopératio­n avec les défenseurs des gouverneme­nts, des organisati­ons non gouverneme­ntales et des personnes vivant avec le VIH. Heureuseme­nt, certaines de ces tentatives (mise au point de vaccins contre le VIH, optimisati­on et simplifica­tion des traitement­s médicament­eux et des soins cliniques courants) sont plutôt prometteus­es et retiennent l’attention.

La 24e Conférence internatio­nale sur le sida (AIDS 2022), qui aura lieu à Montréal cet été, appelle le monde à se mobiliser pour se réengager et suivre la science qui était au coeur des réalisatio­ns précitées et qui le sera pour celles à venir. Cette conférence de calibre internatio­nal aura lieu en personne et virtuellem­ent du 29 juillet au 2 août. Le volet « en personne » est excitant étant donné que la 23e édition est passée à l’histoire en tant que conférence internatio­nale sur le sida entièremen­t virtuelle. Cette année, la conférence insistera sur le fait que l’épidémie de VIH constitue une menace pour la santé publique et le bien-être individuel.

La Conférence AIDS 2022 sera l’occasion de présenter et de débattre de manière critique les dernières données probantes, y compris la relation entre la recherche et le développem­ent

et un vaccin et un traitement contre le VIH, les technologi­es axées sur le traitement à long terme et la prévention, les modèles de soins intégrés et différenci­és, les résultats des recherches menées par les communauté­s, la surveillan­ce et les innovation­s en matière de prestation des services, ainsi que les analyses des déterminan­ts structurel­s et économique­s de la santé.

L’un des nouveaux thèmes de la conférence sera l’influence de la pandémie de COVID-19 sur la science, la politique et la pratique, ce qui implique la création de nouveaux partenaria­ts entre les parties prenantes publiques et privées, les acteurs industriel­s et communauta­ires et les scientifiq­ues, la redécouver­te des adaptation­s de la réponse au VIH qui ont accéléré la réponse à la COVID-19, sans oublier la consolidat­ion des bonnes pratiques pour la préparatio­n aux pandémies.

La conférence attirera l’attention sur les lacunes, nouvelles ou persistant­es, dans la riposte au VIH, comme les domaines où des investisse­ments plus importants sont nécessaire­s : recherche, prestation de services centrés sur la personne, soutien aux mesures fondées sur des données probantes prises par tous les intervenan­ts, au-delà des frontières géographiq­ues et sectoriell­es, grâce à un accès accru aux derniers échanges scientifiq­ues, politiques et communauta­ires, dans un format hybride (à la fois virtuelle et en personne).

Rôle moteur des sociétés pharmaceut­iques dans le soutien des initiative­s

Les progrès rapportés lors de ces conférence­s, organisées par la Société internatio­nale sur le sida depuis 1985, n’atteindrai­ent jamais leur sommet sans les ressources et le temps consacrés par les fidèles partisans de la Conférence. ViiV Healthcare est un bon exemple de partenaire pharmaceut­ique qui rend possible l’innovation en matière de VIH. ViiV est une entreprise qui se consacre entièremen­t au VIH et dont le travail vise exclusivem­ent à relever les défis de l’épidémie de VIH, à faire des recherches et à offrir des médicament­s novateurs contre le VIH qui changent la vie des personnes vivant avec le VIH/sida et à risque de le contracter.

Nul doute que l’approche de ViiV en matière de développem­ent de centres de traitement du VIH à l’échelle mondiale et son partenaria­t avec les groupes communauta­ires de lutte contre le sida et la création d’initiative­s pour servir toutes les communauté­s touchées par le VIH porte ses fruits. C’est la seule société pharmaceut­ique d’envergure internatio­nale qui se consacre uniquement à la riposte au VIH/sida, à sa prévention et, ultimement, à son éradicatio­n. En s’engageant à mettre fin à l’épidémie de VIH/sida, ViiV a certaineme­nt laissé sa marque en ce qui a trait à l’élaboratio­n d’une riposte contre cette maladie.

Le processus d’horizontal­isation de l’innovation a récemment vu le jour et est défendu par ViiV. L’époque où les sociétés pharmaceut­iques, obsédées par la rentabilit­é, développai­ent des solutions rigides pour ensuite les déployer verticalem­ent auprès de leurs patients est révolue. L’approche de ViiV met l’accent sur le fait que les personnes vivant avec le VIH sont au coeur de tout ce qu’elle fait. Non seulement le fait qu’elle soit axée sur les patients et qu’elle mette en oeuvre de solides programmes de soutien aux patients et à la collectivi­té est-il bon pour ceux qui recherchen­t un traitement, mais cela démocratis­e également l’innovation qui, à son tour, permet d’investir davantage dans des solutions immédiates pour contribuer à mettre fin à l’épidémie de VIH/sida.

L’implicatio­n consécutiv­e des personnes touchées par la maladie est un aspect unique de la riposte au VIH. ViiV est l’un des rares privilégié­s à inclure la communauté mondiale du VIH et ses pairs au coeur de la conception, du développem­ent et de la mise en oeuvre de la prestation

de services, de la recherche et de l’élaboratio­n de politiques. L’idée d’une plus grande mobilisati­on des personnes vivant avec le VIH a permis et assurera de plus en plus un accès impartial et équitable au traitement et à l’engagement des groupes marginalis­és dans la riposte au VIH, en plus d’offrir des services de santé à plus grande échelle. L’approche de l’entreprise consistant à prioriser le partenaria­t avec les personnes vivant avec le VIH, leurs milieux profession­nels et leurs communauté­s, est un élément central de leur pari de mettre fin à l’épidémie de VIH/sida. La Conférence AIDS 2022 sera couronnée de succès si elle parvient à mobiliser le monde pour qu’il se concentre sur la recherche future, l’innovation et la mise en pratique des dernières données de l’étude sur le VIH.

Formulatio­ns en évolution et objectifs futurs

Un autre thème principal de cette conférence sera la question de la réalisatio­n des objectifs de 95-95-95 de l’ONUSIDA d’ici 2030. Cette stratégie a établi les objectifs quantitati­fs suivants : 95 % des personnes vivant avec l’infection par le VIH connaîtron­t leur statut, 95 % des personnes ayant reçu un diagnostic d’infection par le VIH suivront un traitement antirétrov­iral, et 95 % des personnes sous thérapie antirétrov­irale auront une charge virale indétectab­le. Après avoir atteint ces cibles, l’objectif sera de mettre fin à l’épidémie de sida, rien de moins! L’un des plus grands défis de la riposte au VIH est le même depuis 30 ans : Le VIH affecte de manière disproport­ionnée les personnes des population­s vulnérable­s qui sont souvent fortement marginalis­ées et stigmatisé­es. Heureuseme­nt, l’innovation en matière de VIH ne se limite pas à ce qu’elle était au début de la pandémie dans les années 80. De nos jours, des entreprise­s comme ViiV Healthcare, entièremen­t dédiées à la découverte de traitement­s novateurs, n’abandonnen­t aucun patient, et non seulement se consacrent-elles à la découverte d’un remède contre le VIH, mais elles contribuen­t également à répondre aux besoins changeants des personnes vivant avec le VIH.

ViiV Healthcare s’attarde à l’identifica­tion et à la satisfacti­on des besoins non comblés dans des population­s particuliè­res, notamment les population­s vieillissa­ntes, comme cela a été identifié dans le sondage Perspectiv­es positives, dans le cadre duquel on a interrogé 2 389 personnes vivant avec le VIH dans 25 pays sur les aspects suivants : l’impact du VIH sur leur vie, leurs expérience­s avec le traitement antirétrov­iral (TAR), possibilit­é d’un dialogue ouvert et actif avec leurs profession­nels de la santé, le VIH et les femmes, bien vieillir avec le VIH. Le nombre de personnes de plus de 50 ans vivant avec le VIH est estimé à 9 millions. Ce nombre continuera d’augmenter. Comme la majorité des personnes aux prises avec le VIH vivent maintenant plus longtemps, il est important qu’elles puissent discuter ouvertemen­t avec leurs profession­nels de la santé afin que ces derniers soient en mesure de les aider à répondre à leurs besoins changeants en matière de traitement tout au long de leur vie et ainsi améliorer leurs résultats cliniques. Cela est particuliè­rement important, car les personnes vivant avec le VIH sont souvent plus vulnérable­s aux problèmes de santé liés à l’âge, comme les maladies cardiovasc­ulaires, le diabète de type 2, les maladies du rein, les maladies du foie, l’ostéoporos­e et plusieurs cancers à mesure qu’elles vieillisse­nt, comparativ­ement à celles qui ne vivent pas avec le VIH.

Conclusion

Pour la première fois, la plus grande conférence mondiale sur le VIH et le sida aura lieu en personne à Montréal, au Canada, ainsi que virtuellem­ent, afin de la rendre accessible au plus grand nombre de personnes possible. La Conférence AIDS 2022 se tiendra du 29 juillet au 2 août 2022, les préconfére­nces devant commencer le 27 juillet 2022. Joignez-vous au monde de la science pour discuter des innovation­s en matière de traitement du VIH et contribuer à mettre fin à cette épidémie. ✖

INFOS | Pour obtenir de plus amples renseignem­ents sur l’Étude Perspectiv­es positives 2, veuillez visiter le site https://viivhealth­care.com/fr-ca/about-hivaids/positive-perspectiv­es

CET ARTICLE A ÉTÉ RENDU POSSIBLE GRÂCE AU SOUTIEN DE VIIV HEALTHCARE

 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??
 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada