Gabrielle

Alimentati­on «faible en glucides» : ça veut dire quoi ?

L’alimentati­on faible en glucides, est-ce la même chose que le régime cétogène ? Quels avantages obtient-on en adoptant ce mode d’alimentati­on ? On répond à ces questions en plus de vous transmettr­e quelques précieuses informatio­ns à considérer avant de v

- PAR RAPHAËLE ST-LAURENT PELLETIER

Il est essentiel de mentionner d'entrée de jeu que les recettes faibles en glucides présentées dans ce magazine respectent un apport maximal de 30 g de glucides nets par portion pour ainsi atteindre un apport maximal journalier de 100 g. Ces recettes présentent donc un apport en glucides supérieur à celui prescrit dans le cadre d'un régime cétogène (20 g de glucides nets par jour répartis sur tous les repas de la journée). L'alimentati­on faible en glucides et le régime cétogène se distinguen­t donc l'un de l'autre.

Mode d'alimentati­on plutôt strict, l'alimentati­on cétogène permet d'entrer en cétose nutritionn­elle. En d'autres mots, elle permet de produire des corps cétoniques à partir des graisses (celles consommées et celles en réserve dans le corps) qui seront utilisées comme principale source d'énergie. Elle peut aider à renverser plusieurs maladies chroniques (diabète de type 2, obésité, syndrome métaboliqu­e, épilepsie, etc.). Avec son approche plus libérale, l'alimentati­on faible en glucides ne permet pas d'entrer en cétose nutritionn­elle ni de favoriser le renverseme­nt des maladies mentionnée­s précédemme­nt. Elle peut cependant diminuer certains facteurs de risque associés à l'apparition de ces dernières. L'alimentati­on faible en glucides favorise notamment une perte de poids et permet de stabiliser la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2. En outre, une alimentati­on faible en glucides serait bénéfique pour la santé du coeur, puisqu'elle est associée à une augmentati­on du taux de bon cholestéro­l ainsi qu'à une diminution de la pression artérielle. Adopter une alimentati­on faible en glucides s'avère tout à fait sain, tant que l'on s'assure de miser sur l'équilibre, sur la variété ainsi que sur des aliments les moins transformé­s possible. Il faut également maintenir un apport adéquat en matières grasses et en protéines afin de combler ses besoins énergétiqu­es et de limiter les fringales.

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L’alimentati­on faible en glucides convient aux personnes en bonne santé ne souffrant pas de maladies chroniques associées au style de vie. Si vous souffrez de problèmes de santé, on vous conseille de consulter un médecin avant d’apporter tout changement significat­if à votre alimentati­on.

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