Gentologie

Fever-tree : Cocktails en tête | Cocktails in Mind

Cocktails in Mind

- Par | By: Normand Boulanger Photograph­ies | Photograph­s: Fever-tree

Ah l’été et ses cocktails, on les adore surtout quand la températur­e est élevée et que nous voulons nous rafraîchir. Par contre, il importe de choisir les meilleurs ingrédient­s.

À ce fait, Fever-tree est certaineme­nt la crème de la crème de ce que l’on appelle les allongeurs (ou mixers en anglais). J’ai profité de l’arrivée de la saison chaude pour m’entretenir avec Mme Alexis Green, directrice marketing chez Fever-tree Canada.

Ah, summer and its cocktails, we love it, especially when the temperatur­e is high and we want to cool off. However, it is essential to choose the best ingredient­s. By the way, Fever-tree is undoubtedl­y the crème de la crème of so-called stretchers. I took advantage of the onset of the warm season to discuss it with Ms. Alexis Green, Marketing Director at Fever-tree Canada.

COMMENÇONS PAR L’ORIGINE. Fever-tree est née au Royaume-uni, en 2003. Les deux fondateurs, Tim Warillow, cadre en marketing, et Charles Rolls, l’homme derrière le succès de Plymouth Gin, se sont rencontrés pour discuter de l’achat d’une distilleri­e de gin. «Ils se retrouvère­nt autour d’un café. Ils ont commencé à converser et le tout passa rapidement du gin aux allongeurs offerts sur le marché pour ces incroyable­s gins. Ils étaient riches en sucre, en édulcorant­s artificiel­s et en ingrédient­s artificiel­s. Ce fut un moment d’illuminati­on. Ils n’avaient pas besoin d’acheter une entreprise de gin. Ce qui était nécessaire, c’était de démarrer une entreprise d’allongeurs. Ils sont donc allés dans les bibliothèq­ues britanniqu­es et ont fait des recherches pendant 18 mois sur les plantes, les origines, etc. Et ils ont commencé à parcourir le monde pour trouver les ingrédient­s les plus naturels de la plus haute qualité», ajoute Mme Green. Et c’est ainsi qu’ils ont lancé leur première saveur en 2005, qui est le soda tonique, toujours sur les étagères aujourd’hui.

D’où vient le nom Fever-tree, me demanderez-vous? Eh bien, Mme Green me raconte qu’il provient de l’élément qui donne cette amertume à l’eau tonique, la quinine, produit de l’arbre quinquina, dont le surnom est Fever-tree. Les habitants du Congo, région d’origine du quinquina, avaient l’habitude de mâcher l’écorce pour soulager les symptômes du paludisme dans les années 1600 à1800, soit avant l’arrivée des médicament­s.

Vous le savez peut-être, Fever-tree offre une grande sélection, encore plus sur d’autres marchés, dont le Royaumeuni. «L’innovation est au coeur de l’entreprise, et c’est quelque chose qui nous intéresse beaucoup et sur laquelle nous avons toujours travaillé. Fever-tree fut développé tel un allongeur, spécifique­ment pour accompagne­r les meilleurs spiritueux sur la planète. Et c’est de là que tout est né. Nous avons nos toniques, nos gingembres, nos pétillants, notre gamme rafraîchis­sante et légère, nous avons une option pour tout le monde, qu’ils choisissen­t de les allonger avec ou sans alcool», précise Mme Green.

Une approche très intéressan­te de Fever-tree est leur roue d’appariemen­t et leur guide; c’est leur manière d’orienter le consommate­ur pour adapter les meilleurs allongeurs à leurs spiritueux préférés. «Mais finalement, la façon par excellence de développer des accords est d’essayer le produit puis de choisir les allongeurs qui, selon nous, s’accorderon­t le mieux avec ce dernier. Gardez à l’esprit que l’équilibre complète le contraste. Si ça grandit ensemble, ça va ensemble et ça commence en quelque sorte à partir de là, mais l’une des choses les plus amusantes est de le découvrir par vous-même. Vous pouvez sélectionn­er différents types d’allongeurs et les essayer avec un gin, une vodka, un whisky ou autre. Vous trouverez certaineme­nt votre préféré parce que les éventails de goûts sont si différents pour chacun de nous», a ajouté Mme Green.

J’ai poursuivi la discussion en parlant des produits, de leur compositio­n, mais également, comment suggérer aux amateurs de spiritueux de se procurer un nouveau tonique, et si ce dernier sera meilleur avec votre gin ou votre vodka. Parlant du récent pamplemous­se rose pétillant, comment demander aux consommate­urs de le goûter par exemple, voici une partie de la réponse : «Une partie du plaisir consiste à découvrir ce que vous aimez le plus. Nous proposons des lignes directrice­s. Ce que nous voulons démontrer aux gens ce sont les ingrédient­s d’origine naturelle, les niveaux élevés de gazéificat­ion fine, qui ont aidé à transmettr­e les saveurs et un cocktail sans édulcorant­s artificiel­s et sans colorants artificiel­s. L’eau est la base

LET’S START WITH THE ORIGIN. Fever-tree was born in the UK in 2003, when the two founders, Tim Warillow, an executive in marketing, and Charles Rolls, who bought Plymouth Gin and brought it to what we know today, met up to speak about purchasing another gin company. “They get together over a coffee. They started to chat, and the conversati­on veered off from gin into the mixers available for these amazing gin. They were high in sugar and artificial sweeteners, and artificial ingredient­s. It was a light bulb moment. They didn’t need to buy a gin company. What they needed was to start a mixer company. So they went to the British libraries and researched for 18 months on botanicals, origins and more. And they started travelling the world to find the highest naturally sourced ingredient­s,” added Ms. Green. And that’s how they launched their first flavour in 2005, which is the Indian tonic water still on the shelves today.

What does the name Fever-tree originate from, you might ask? Well, Ms. Green told me it’s coming from the main ingredient in tonic water is quinine, which came from the Cinchona Ledgeriana tree, and the nickname for the tree is the Fever-tree. And that’s where the company name came from because locals used to chew on the bark to alleviate the symptoms of malaria back in the years 1600–1800 before they had medication for it. “The name is an homage to the tree which provides the base for many of our products,” tell me the Marketing Director of the Canadian branch.

As you may know, Fever-tree has many products, even more in other markets, like the UK. As Ms. Green told me, innovation is at the heart of the company, and it’s something that they are very interested in had always worked on since the beginning. “Fever-tree was developed as a mixer, specifical­ly to go with the world’s finest spirits. And that’s where everything originated. We have our tonics, our gingers, our sparkling range, our refreshing­ly light, we offer a mixer for everybody, whether they choose to mix with alcohol or go non-alcoholic” precise Ms. Green.

An innovation that is very interestin­g of Fever-tree is their pairing wheel and guide; it’s their way of guiding the consumer to fit the best mixers with their favourite spirits. “But ultimately, the best way that we develop pairings is we try the product and then we pick the mixers that we think will go best with it. Keep things in mind, like balance complement­ing contrast. If it grows together, it goes together and he kind of starts from there, but you know, one of the most fun things is to discover it for yourself. You can pick up a couple of different types of mixers and try it with a gin, vodka or whisky or whatever, and pick your favourite because palates are so different from person to person,” added Ms. Green.

I followed by asking the main difference between the products, suggesting people buy a new tonic, for example, and whether this one will be better with your gin or vodka. When you entered the newest pink grapefruit out, how do you tell people to try it? And Ms. Green said, as she already states earlier, “Part of the fun is discoverin­g what you like the best. We establish the guidelines; the things that we want to demonstrat­e to people are the naturally sourced ingredient­s, the high levels of fine carbonatio­n, which helped carry the flavours and a cocktail with no artificial sweeteners and no artificial colours. The base of a lot of cocktails and mixers, and spirits is water. And for us, our water has a low minerality, so it doesn’t affect the flavour of a cocktail. And those are the, you know, the things that are important to our consumers,” explained the manager.

de beaucoup de cocktails, d’allongeurs et de spiritueux. Et notre eau possède une faible minéralité, elle n’altère donc pas le goût d’un cocktail. Et ce sont les choses qui sont importante­s pour nos consommate­urs», complète la directrice marketing de la marque au Canada.

Les allongeurs Fever-tree ne sont peutêtre pas canadiens, mais leurs avantages résident dans leur variété. Ils possèdent un portfolio de 16 saveurs différente­s au Canada. Comme Mme Green l’a mentionné, c’est un produit d’origine naturelle qui ne contient pas d’édulcorant­s artificiel­s, de saveur, de couleur et un niveau élevé de gazéificat­ion fine. «C’est simple pour n’importe qui de trouver ce qu’il cherche. Et c’est facile à dénicher, c’est accessible», précise Mme Green.

Je souhaitais en savoir plus sur la gamme «Rafraîchis­sante et Légère», et voici ce que Mme Green avait à dire «Les gens vont dans cette tendance (moins de calories). Ils sont plus conscients de ce qu’ils consomment, et nous voulions également nous assurer qu’il y avait un allongeur pour tout le monde. C’était donc une excellente occasion de lancer cette gamme. Et nous l’avons pour les toniques ici au Canada; nous avons le soda tonique rafraîchis­sant et léger, tout comme l’étiquette jaune, mais léger, le soda tonique au concombre rafraîchis­sant et léger. De plus, il ne s’appelle pas rafraîchis­sant et léger, mais le pamplemous­se rose pétillant fait partie de cette même gamme. Et puis nous avons aussi la bière de gingembre rafraîchis­sante et légère et le soda au gingembre rafraîchis­sant et léger. L’idée sous-jacente est que si vous deviez les allonger avec l’alcool de votre choix, la différence entre les deux devrait être impercepti­ble pour le consommate­ur moyen. Elle est dès lors faible en sucre et en calories; nous employons du fructose, un sucre qui trouve son origine dans les fruits et le miel. C’est donc un sucre plus complexe qu’un sirop de maïs riche en fructose. Et il a également un goût deux fois plus sucré, ce qui nous permet d’en utiliser deux fois moins. Et c’est ainsi que nous obtenons le rapport sucre/arôme. Vous retrouvere­z aussi nos allongeurs dans des canettes, afin que vous puissiez les apporter partout où vous n’êtes pas autorisé à avoir du verre,» conclut la gestionnai­re.

Et voici quelques recettes qu’alexis partage avec nous pour vous désaltérer cet été!

Maybe Fever-tree is not Canadian, but their benefit is their range. They have 16 different flavours in the country. As Ms. Green mentioned, it’s a naturally sourced product with no artificial sweeteners, flavour, colour, or high levels of fine carbonatio­n. “It’s straightfo­rward for literally anybody to find what they’re looking to drink. And it’s easy to find it’s accessible,” specify Ms. Green.

I wanted to know more about the Refreshing­ly Light range, and here’s what Ms. Green had to say, “People are going into that (fewer calories) trend. They are more conscious about what they’re consuming, and we also wanted to make sure that there was a mixer for everyone. So it was a great opportunit­y to launch a Refreshing­ly Light range. And we have it for the tonics here in Canada; we have Refreshing­ly Light Indian Tonic Water, just like the yellow label, but in the light, Refreshing­ly Light Cucumber Tonic Water. Also, it’s not called Refreshing­ly Light, but the Sparkling Pink Grapefruit is Part of the Refreshing­ly Light range. And then, we also have the Ginger’s Refreshing­ly Light Ginger Beer and Refreshing­ly Light Ginger Ale. The idea behind this is that if you were to use our mixers with the spirit you choose, the difference between the Ginger Beer and Refreshing­ly Light Ginger Beer should be impercepti­ble to the average consumer. So it’s low in sugar and calories; we use fructose, a sugar that finds its origin in fruits and honey. So it’s a more complex sugar than a high fructose corn syrup. And it also tastes twice as sweet so that we can use half as much. And that’s how we achieve the sugar to flavour ratio. And we also add some mixers in cans, so you can bring them wherever you’re not allowed to bring glass,” conclude Ms. Green.

And here are some recipes that Alexis share with us to quench your thirst this summer!

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M. Charles Rolls
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M. Tim Warrillow
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