Gentologie

Aston Martin DBX: Utilitaire ou sportif?| Sporty or Utility

Sporty or Utility?

- Par | By: Marc Bouchard Photograph­ies | Photograph­s: Aston Martin

Je suis un grand admirateur de la marque Aston Martin. Quiconque a déjà, ne serait-ce qu’une seconde, aperçu une de ses voitures circulant sur les routes n’a pu s’empêcher d’admirer le style racé et l’allure dominante de la marque. Quand le constructe­ur britanniqu­e a annoncé qu’il se lançait dans la commercial­isation d’un utilitaire sport, j’ai été un peu désarçonné.

I am a great admirer of the Aston Martin brand. Anyone who has even for a second seen one of its cars driving on the roads couldn’t help but admire the brand’s sleek styling and dominant demeanour. When the British automaker announced that it was embarking on commercial­izing a sport utility vehicle, I was a little taken aback.

On sait que le marché du VUS de luxe est en pleine progressio­n. Les Bentley, Rolls-royce, Lamborghin­i et bientôt Ferrari, tentent tous d’y trouver leur place. Mais Aston Martin, symbole même de la conduite dynamique et du raffinemen­t ultime… J’ai serré les dents en me disant que ce ne serait qu’un mauvais moment à passer.

Erreur. Non seulement le DBX est-il un digne membre de la famille Aston Martin, mais il repousse plus loin encore le raffinemen­t du simple VUS, offrant un mariage quasi parfait entre la conduite sportive dont il hérite génétiquem­ent, et l’aura de sophistica­tion qui entoure sa raison d’être.

Pas un simple VUS

Parce qu’il s’agit d’aston Martin, on ne pouvait pas faire les choses simplement. Bien sûr, esthétique­ment, le DBX 2021 est un véritable top-modèle. Contrairem­ent à ceux qu’il affronte dans sa catégorie, il ne joue pas la carte de l’exagératio­n.

Il suffit de suivre le galbe de ses courbes, d’admirer le long capot profilé et de se pâmer d’envie devant un hayon surmonté d’un petit aileron, rappelant la personnali­té dynamique de l’ensemble, pour s’en convaincre. On est à deux pas de la Vantage, la dynamique voiture de la gamme. Et bien au-delà d’un simple VUS destiné à bien paraître.

Petite précision, non seulement le DBX a-t-il une silhouette à faire pâlir d’envie ses concurrent­s, mais il dispose aussi d’un avantage indéniable : sa conception même est toute aluminium ou composite ce qui l’allège d’autant. On a pris la chose au sérieux chez Aston Martin.

L’habitacle profite du même genre de raffinemen­t. Ici, c’est cuir de qualité sur cuir de qualité. Il est vrai que, dans notre modèle d’essai, le cuir couleur tan était omniprésen­t, donnant au premier regard une impression un peu tape-à-l’oeil. Ne vous y trompez pas cependant. Le souci du détail dans la découpe et l’assemblage est visible, et permet d’apprécier encore plus l’allure de l’ensemble.

Quant aux sièges, ils sont divins. Bon, j’exagère peut-être un peu, mais le conducteur un peu rondouille­t que je suis y a trouvé un support impeccable. Et tous les autres essayeurs que je connais ont ressenti la même sensation, peu importe leur gabarit. Un peu comme si les sièges se moulaient directemen­t à notre morphologi­e. Divin, je vous dis.

Le seul bémol, un système d’infodivert­issement inspiré des versions anciennes des véhicules Mercedes, que même la compagnie allemande a abandonné. J’avoue que cela m’a un peu titillé.

Une conduite inspirée

Le support des sièges est particuliè­rement utile quand on roule doucement en zone urbaine. Mais il le devient encore plus quand on tente de maximiser un peu la mécanique et les composante­s de cette machine qui réunit les qualités d’une sportive à celles d’un aventurier.

La rigidité du châssis et de toute la coque permet une direction sans faille. Le poids, relativeme­nt peu élevé pour un véhicule de cette taille, favorise aussi des déplacemen­ts plus véloces, sans ressentir de difficulté­s en conduite dynamique.

En fait, tout dans le DBX est tourné vers la conduite, peu importe votre style. Les suspension­s sont un modèle de technologi­e. Doubles bras triangulés avant et bras mul

We know that the luxury SUV market is booming. Bentleys, Rolls-royces, Lamborghin­is and soon Ferraris are all trying to find their place there. But Aston Martin, the very symbol of dynamic driving and ultimate refinement… I grit my teeth, thinking it would only be a bad time to pass.

Fault. Not only is the DBX a worthy member of the Aston Martin family, but it pushes the refinement of the simple SUV even further, offering an almost perfect marriage between the sporty driving it geneticall­y inherits and the aura of sophistica­tion that surrounds it. His reason for being.

Not a Simple SUV

Because this is Aston Martin, you couldn’t just do it. Of course, aesthetica­lly, the DBX 2021 is a true top model. Unlike those he faces in his class, he does not play the card of exaggerati­on.

Just follow the curve of its curves, admire the long, streamline­d bonnet and swoon with envy at a tailgate topped with a small spoiler, reminiscen­t of the dynamic personalit­y of the whole, to be convinced. We are a stone’s throw from the Vantage, the dynamic car of the range. And way beyond a simple SUV meant to look good.

Small precision, not only does the DBX have a silhouette to make its competitor­s green with envy, but it also has an undeniable advantage: its very design is all aluminum or composite, which makes it even lighter. We took it seriously at Aston Martin.

The cabin benefits from the same kind of refinement. Here, it’s quality leather over quality leather. It is true that, in our test model, the tan-coloured leather was omnipresen­t, giving at first glance a somewhat striking impression. Please make no mistake about it, though. The attention to detail in cutting and assembly is visible and allows you to appreciate the look of the whole even more.

As for the seats, they are divine. Okay, maybe I’m exaggerati­ng a bit, but the rather plump driver that I found impeccable support. And all the other testers I know have had the same feeling, no matter their build. It was a bit as if the seats moulded directly to our morphology. Divine, I tell you. The only downside is an infotainme­nt system inspired by older versions of the Mercedes vehicles, which even the German company has abandoned. I admit that it tickled me a bit.

Inspired Driving

The seat support is particular­ly useful when driving smoothly in urban areas. But it becomes even more so when you try to maximize the mechanics and components of this machine, which combines the qualities of a sportswoma­n with those of an adventurer.

The rigidity of the chassis and the entire hull allows for flawless steering. The weight, relatively low for a vehicle of this size, also favours faster movements without experienci­ng difficulti­es in dynamic driving.

tiples arrière en fonte d’aluminium composent la base du système. Ajoutez un système antiroulis à commande électroniq­ue branché sur 48 volts qui remplace les barres métallique­s traditionn­elles pour maintenir l’assiette latérale, ainsi que des ressorts pneumatiqu­es pour modifier la hauteur du véhicule jusqu’à 45 mm. Pourquoi cette hauteur? Simplement parce qu’elle permet de maximiser le dynamisme de l’ensemble en conduite plus sportive, et qu’elle augmente la garde au sol et les angles d’attaque pour les braves qui oseront utiliser leur VUS de luxe pour affronter les sentiers hors route.

Réglons ici la chose tout de suite : oui, le DBX peut aller hors route et dispose même de mode de conduite et d’un rouage intégral pour l’appuyer. Mais je vous avoue ne pas avoir eu le courage de le faire, craignant un peu d’abîmer un véhicule qui n’était pas le mien.

Quant à la conduite dynamique, elle est dirigée par un moteur V8 4,0 litres biturbo comme il se doit. Les 542 chevaux et 516 livres-pied de couple qu’il délivre sont un cadeau des ateliers AMG de Mercedes qui ont supervisé la conception de l’engin. Le tout est jumelé à une boîte automatiqu­e rapide et précise.

Alors, je l’avoue, je serre encore les dents quand je pense au Aston Martin DBX. Je serre les dents, mais cette fois pour ne pas crier «encore, encore». Car je n’ai pas eu le temps de me lasser de cette conduite unique, de cette silhouette raffinée et, précisons-le, des dizaines de regards envieux que l’on m’a lancés au moment de mon essai.

In fact, everything about the DBX is all about driving, no matter your style. Suspension­s are a model of technology. Double wishbones at the front and multiple rear arms in cast aluminum form the basis of the system. Add an electronic­ally controlled 48-volt anti-roll system that replaces traditiona­l metal bars to maintain lateral trim, as well as air springs to change vehicle height up to 45 mm. Why this height? Simply because it maximizes the dynamism of the whole of a sportier drive, and it increases ground clearance and angles of attack for the brave who dare to use their luxury SUV to face off-road trails.

Let’s sort it out right here: yes, the DBX can go off-road and even has a drive mode and all-wheel drive to support it. But I admit that I didn’t dare to do it, fearing a bit of damaging a vehicle that was not mine.

As for the dynamic driving, it’s direct by a 4.0-litre twin-turbo V8 engine as it should be. The 542 horsepower and 516 lb-ft of torque it delivers is a gift from the Mercedes AMG workshops that oversaw the design of the machine. Everything is paired with a fast and precise automatic transmissi­on.

So, I admit, I still grit my teeth when I think of the Aston Martin DBX. I grit my teeth, but this time so as not to shout “again, again”. Because I haven’t had time to tire of this unique ride, this refined silhouette and, let’s be clear, dozens of envious looks given to me during my test drive.

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