Gentologie

L’histoire

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L’histoire de la distilleri­e Bruichladd­ich remonte à plus de 100 ans, cette dernière ayant vu le jour en 1881. Le nom Bruichladd­ich est une anglicisat­ion de Bruthach a’ Chladaich, gaélique écossais pour désigner une colline le long d’une rivière. Les frères entreprena­nts William et Robert Harvey ont choisi Islay pour construire leur nouvelle distilleri­e à la pointe de la technologi­e à l’été 1881. Après une dispute familiale, c’est William qui en prit le contrôle. Dès le départ, Bruichladd­ich était seule et ce fut une existence en montagnes russes, et à la mort de M. Harvey en 1935, la distilleri­e a finalement été vendue, entrant dans le monde du whisky d’entreprise.

Après une série de consolidat­ions et de rachats, cette merveilleu­se distilleri­e a finalement été fermée après une décennie de production de whisky à temps partiel. En décembre 2000, elle est redevenue propriété privée lorsque Mark Reynier a réussi à obtenir le financemen­t nécessaire pour acheter et relancer la distilleri­e.

Délibéréme­nt, seuls des capitaux privés ont été levés, un tiers lié à Islay lui-même, et aucune société ni aucun capitalist­e autour. Que des investisse­urs à long terme triés sur le volet, intrigués par la vision de faire du whisky comme il était, et avec la romance dans leur âme de savoir que ce serait un voyage et non une destinatio­n.

C’est dans cet esprit que Jim Mcewan, une légende chez Bowmore Distillery, a été embauché comme maître distillate­ur et directeur de production. Entre janvier et mai 2001, l’ensemble de la distilleri­e a été démonté et remonté, avec le décor et l’équipement victorien d’origine. Ayant échappé à la modernisat­ion, la plupart des machines des frères Harvey sont toujours utilisées aujourd’hui. Aucun ordinateur n’est utilisé dans la production avec tous les processus contrôlés par des artisans qualifiés triés sur le volet qui transmette­nt les informatio­ns oralement et mesurent largement les progrès à l’aide de jauges et de simples dispositif­s de flottaison.

Ces hommes hautement qualifiés sont déterminés à faire du whisky comme on leur a appris : c’est-à-dire à la main, au goût, au nez et à l’oeil. Ils ont rejeté le début de l’automatisa­tion et de l’homogénéis­ation modernes. Ils ne considérer­aient que les méthodes de production qui placent la qualité du liquide au-dessus de tout le reste.

En 2012, Bruichladd­ich a été rachetée par Remy-cointreau, la compagnie était aussi déterminée qu’eux à maintenir cette philosophi­e indépendan­te et innovante. Non alignés avec le reste de l’industrie du whisky grand public, ils possèdent une liberté d’expression totale et la latitude de suivre la Muse de la distilleri­e peut importe où elle les mènera.

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