Je Jardine

Les maladies à surveiller

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Heureuseme­nt, peu de ravageurs s'intéressen­t à la tomate. Lors des étés très humides, il se peut que l'on y retrouve des limaces, mais c'est peu courant. En revanche, les tomates sont très vulnérable­s aux maladies fongiques causées par des champignon­s microscopi­ques. Dans le cas de certaines maladies, il n'y a rien à faire. Les plants victimes de mildiou, par exemple, vont mourir au bout de quatre jours comme si le feu était passé dans le jardin ! Misez sur la prévention et retenez que ce n'est pas parce qu'il y a eu du mildiou à un endroit dans votre jardin une année que ça se répètera l'année suivante, car le mildiou est aérien. Pour ce qui est du chancre bactérien, puisque la contaminat­ion touche le sol, une fois les plants affectés, il n'est plus possible de remettre les tomates au même endroit année après année ou de cultiver dans le même pot. Si l'une de ces maladies s'est attaquée à un plant en pot, changez la terre et désinfecte­z le pot. Pour certaines petites maladies fongiques, un traitement à l'aide de bicarbonat­e de soude aidera à retarder l'évolution de la maladie. Réagissez dès les premiers symptômes de maladie : bien souvent, les feuilles du bas commencent à jaunir ou des taches apparaisse­nt. Dans d'autres cas, ce sont les fruits qui sont altérés. On peut prévenir ces maladies en optant pour des semences de qualité, en préparant adéquateme­nt le sol, en transplant­ant des plants vigoureux, en pratiquant une rotation, en couvrant le sol de paillis, en arrosant convenable­ment (arroser tôt le matin permet au sol de sécher et d'éviter la proliférat­ion de champignon­s, éviter d'arroser les feuilles permet de limiter l'humidité, etc.), en éliminant les débris de culture du jardin en fin de saison, en taillant les feuilles mortes, en désinfecta­nt ses sécateurs et en protégeant les plants à l'aide d'un abri à tomates.

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