Potager surélevé
Pour un jardinier débutant, il s'agit sans conteste de l'une des options les plus faciles : le potager surélevé par rapport au sol (hauteur de plus de 60 cm) tient les mauvaises herbes à distance, limite la taille du potager à un espace déterminé, maximise le drainage et protège même les plants du froid. Sa hauteur permet aussi de faciliter la récolte pour le jardinier, qui peut demeurer assis ou debout. Cependant, ce type de structure augmente les besoins en eau et convient moins aux végétaux à grand développement. Il n'est pas nécessaire d'acheter des boîtes ou des bacs : une vieille palette de bois, des blocs de béton et une foule d'autres matériaux récupérés peuvent servir pour fabriquer son propre potager surlélevé. Prévoyez une structure d'un minimum de 12 po de profondeur et d'un maximum de 4 pi. Pour assurer un écoulement optimal de l'eau, déposez de 4 à 6 po de matériaux de drainage (roches, cailloux, blocs en styromousse défaits, etc.) au fond des boîtes ou des bacs.
Ce potager surélevé a été construit sur mesure à l'aide de planches de bois dont la patine grisonnante apporte un beau cachet rustique au jardin. Les bacs sont coiffés d'une structure verticale qui permet à certains végétaux de se hisser en hauteur, créant un écran d'intimité végétal qui contribue à habiller le jardin.
Parmi les plantes potagères qui préfèrent grimper plutôt que de ramper au sol, on trouve ici des concombres. Cette méthode permet d'éviter le pourrissement des fruits et de gagner de l'espace.
La monochromie instillée par la construction de bois ainsi que par le lit de gravier sur laquelle elle se trouve met bien en valeur la végétation luxuriante et le mobilier coloré.
Conception : Mélanie Coulombe, Plani-paysage, planipaysage.com. Réalisation : Benoît Bleau et son équipe, Plani-paysage, planipaysage.com. Recherche et stylisme : Stéphanie Guéritaud. Photos : Marie-ève Lévesque.
Ce potager rectangulaire surélevé en bois a été conçu sur mesure pour y faire pousser des poivrons et des tomates. La structure en métal qui s'élève en dessus du bac sur pattes permet d'y faire grimper les plants. La toile en géotextile qui tapisse le fond empêche quant à elle le terreau de s'échapper et permet un bon drainage de l'eau, en plus d'éviter au bois de pourrir.
À travers le feuillage verdoyant, on peut apercevoir la jolie couleur orangée des poivrons qui poussent, produisant un beau contraste au jardin.
Aménagement : par les propriétaires. Jardinière : Costco, costco.ca. Recherche : Stéphanie Guéritaud. Photos : Tony Davidson.
Les belles platebandes garnies de fines herbes, telles que le persil et le basilic, épousent les abords de la résidence et sont délimitées par une cloison en métal anthracite réalisée sur mesure par une équipe de designers. Cet aménagement s'ancre parfaitement dans la tendance du foodscaping, c'est-à-dire l'intégration de plantes potagères dans les platebandes ou les jardins ornementaux.
Conception : Hodgins et associés architectes paysagistes, heta.ca. Réalisation : Pur Patio, purpatio.ca. Recherche, stylisme et photo : Stéphanie Guéritaud.
Ce jardin a été aménagé sur le toit du Cégep Limoilou, à Québec : à la fois un terrain d'apprentissage pour les participants aux formations en jardinage et une bonne source d'approvisionnement en légumes ! À deux pas des graminées, on trouve un potager sur pattes en bois, une construction toute désignée pour y cultiver différentes variétés de laitues.
Conception et aménagement : Les Urbainculteurs, urbainculteurs.org. Photo : Marie-anne Dayé.
Cette boîte à fleurs intégrée à une clôture se fait discrète, d'autant plus qu'elle épouse le profil longiligne de l'écran de bois, assurant une intégration réussie de ce dernier dans l'aménagement. Sa taille étroite est idéale pour y cultiver des fines herbes. Voilà une belle façon d'allier fonctions pratiques et esthétiques !
Des récoltes de délicieuses tomates cerises à venir, des pensées pour égayer la boîte à fleurs… Une habile association de végétaux !
Photos (dans le cadre du Rendez-vous horticole) : Stéphanie Guéritaud.