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L'abc de la culture en pot

À quoi doit-on penser avant de se lancer dans la culture en pot ? Comment peut-on favoriser la croissance et le développem­ent des plantes ? C'est ce que l'on vous révèle dans les prochaines pages.

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La culture en pot offre de nombreux avantages, notamment la possibilit­é d'introduire des pots ou des bacs dans n'importe quel espace (jardin, grande terrasse, petit balcon, etc.), et ce, même s'il est limité, ou encore de simplement rentrer certaines variétés en cas d'intempérie­s susceptibl­es de les abîmer. Cependant, avant même de songer aux conditions favorables à la culture de vos plantes en pot, il convient de procéder à la sélection des variétés appropriée­s. La bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas le choix qui manque ! Du côté des plantes potagères, on a plus de chances d'obtenir de bons résultats avec les légumes-feuilles (laitue, chou kale, etc.) et les fines herbes, car il s'agit des végétaux les plus faciles à cultiver en pot. Comme leurs racines se développen­t en surface, un pot peu profond (de

15 à 20 cm) suffit. Toutefois, pour les laitues, il vaut mieux opter pour un pot large afin de récolter plus de provisions ! Les légumes-fruits (poivrons, tomates, aubergines, etc.), quant à eux, requièrent un pot large et profond. Prévoyez donc un minimum de 30 cm de profondeur et de largeur pour chaque plant afin de répondre à leurs besoins en nutriments et de stimuler leur croissance. Les légumes qui se développen­t dans le sol, soit les légumes-racines (betteraves, carottes, navets, etc.), peuvent aussi être cultivés en pot. La profondeur du pot doit toutefois équivaloir à la longueur du légume

La culture en pot convient aussi à la plupart des plantes vivaces, annuelles ou bisannuell­es.

Même les petits arbustes et les rosiers s'adaptent à ce type de culture, tant qu'ils sont plantés dans un contenant suffisamme­nt grand. S'il s'agit de plantes annuelles, plantez-les au moment où les risques de gel sont nuls. Tentez de regrouper dans un même pot les variétés qui ont des exigences de culture similaires. Si vos fleurs sont disposées dans un lieu très venteux et ensoleillé, privilégie­z les fleurs plus résistante­s (géraniums, pétunias, etc.). Si, à l'inverse, l'emplacemen­t est plutôt ombragé, optez pour des variétés qui tolèrent l'ombre et l'humidité (bégonias, fougères, hostas, etc.). Pour déterminer vos options, n'hésitez pas à demander l'aide d'un conseiller dans une jardinerie. Assurez-vous également d'acheter des plantes en bonne santé : elles ne doivent pas être fanées, et leur feuillage doit être bien vert, exempt de taches et touffu. Vérifiez aussi l'état du système racinaire, lequel devrait être blanc et bien développé.

Quel contenant choisir

Le type de contenant sélectionn­é aura aussi un impact sur la productivi­té de vos plants. D'abord, peu importe le pot choisi, le fond doit toujours être troué pour assurer un bon drainage. Préférez des pots ou des bacs assez larges et profonds pour offrir une plus grande réserve d'eau aux végétaux, afin de limiter l'arrosage. Côté matière, il y a différente­s options. La terre cuite est un choix intéressan­t, puisqu'elle favorise une bonne circulatio­n de l'air ainsi que l'évaporatio­n de l'eau. Elle exige cependant un arrosage plus fréquent. Par ailleurs, son poids aide à garder les végétaux bien en place lorsqu'ils sont soumis à des vents plus forts. Plutôt populaires, les pots en géotextile favorisent quant à eux la croissance des racines grâce à leur tissu poreux qui respire. Ainsi, quand les racines touchent la paroi du pot, elles cessent de croître et la plante développer­a plutôt de nouvelles racines. De plus, le tissu de ces pots est léger, malléable et résistant, en plus de permettre l'écoulement du surplus d'eau et d'éviter la rétention de la chaleur. Il ne faut toutefois pas les mettre sur une surface en bois, au risque de la faire pourrir. Il faut plutôt les placer sur une base surélevée. On trouve aussi des pots en plastique, en béton, en fibre de coco, en bois ou en métal. Vous pourriez aussi utiliser de vieux contenants récupérés : chaudières, conserves, caisses en bois, pots de peinture… Soyez imaginatif !

Et la terre dans tout ça ?

Le choix du terreau est un autre aspect important à considérer. Privilégie­z les terreaux spécialeme­nt conçus pour la culture en pot : étant plus légers, ils assurent un meilleur drainage et aident ainsi à prévenir le pourrissem­ent des racines. De plus, certains terreaux contiennen­t déjà des mycorhizes, lesquelles assurent un meilleur développem­ent des plantes en optimisant l'absorption des engrais et des nutriments présents dans la terre. Privilégie­z les terreaux biologique­s pour la culture de légumes, de fruits et de fines herbes ainsi que de toute plante qui sera consommée. Les terreaux qui contiennen­t de la vermiculit­e horticole sont également intéressan­ts, puisqu'ils facilitent la rétention d'eau et offrent un apport en éléments nutritifs. Notez cependant que ceux contenant des cristaux de polymère devraient être réservés aux plantes soumises à un ensoleille­ment de plus de six heures par jour. Enfin, évitez la terre noire en sac, qui est très acide et pas du tout appropriée pour la culture en pot.

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 ??  ?? Par souci d'espace, il peut être avantageux d'opter pour des variétés naines, comme certaines carottes ou tomates, qui sont mieux adaptées à la culture en pot.
Par souci d'espace, il peut être avantageux d'opter pour des variétés naines, comme certaines carottes ou tomates, qui sont mieux adaptées à la culture en pot.
 ??  ?? Un terreau en santé peut être récupéré pour l'année suivante : il suffit de le transférer dans un gros bac en plastique afin de le protéger jusqu'au printemps suivant. Il faudra cependant l'enrichir de matières organiques avant de le réutiliser ; vous pourrez alors y ajouter du compost ou du fumier, ou encore le mélanger à du terreau frais.
Un terreau en santé peut être récupéré pour l'année suivante : il suffit de le transférer dans un gros bac en plastique afin de le protéger jusqu'au printemps suivant. Il faudra cependant l'enrichir de matières organiques avant de le réutiliser ; vous pourrez alors y ajouter du compost ou du fumier, ou encore le mélanger à du terreau frais.
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Laissez-vous inspirer par notre sélection de contenants aux pages 45 à 55 !

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