1. Alouette hausse-col
Taille : 17-20 cm Envergure : 32-36 cm Famille : alaudidés
Changement de plumage : non Saison(s) : hiver
Nidification :
x Couvaison : 11-12 jours
x 3-4 oeufs
Identification : le mâle et la femelle sont semblables.
x Plumage brunâtre, ventre blanc
x Croissant noir sur la joue, gorge jaune et bavette noire
x Tête ornée d'aigrettes
x Femelle plus terne et plus petite que le mâle
x Femelle a des bandes noires sur la tête et a la face grise
Alimentation : elle se nourrit d'insectes en été et d'une grande variété de graines en hiver.
Mangeoires/nichoirs : elle préfère le maïs concassé et les mélanges de graines (millet blanc, orge, blé, avoine et sarrasin), dont elle se nourrit surtout au sol. Elle peut fréquenter des mangeoires à plateau à condition qu'elles soient installées le plus près du sol possible.
Comportement : espèce migratrice, l'alouette hausse-col quitte son aire de reproduction dans la toundra canadienne en octobre pour migrer vers le sud du Canada jusqu'au début mars. Elle peut être seule ou en groupes au nombre plus ou moins important. Elle marche et court sur le sol tout en picorant ou en creusant la terre. Elle peut également prendre les graines directement sur les plantes, ou encore poursuivre une proie en courant. Elle est monogame. Un territoire bien défini pendant la nidification entraîne des disputes entre mâles sur les limites. Le propriétaire du territoire chasse les autres mâles avec des mouvements d'avant en arrière et donne des coups de bec sur le sol. Habitat : on l'observe l'hiver, dans les endroits non isolés par la neige, surtout sur les bords de routes. Elle niche dans les endroits ouverts, comme la toundra arctique, les champs et les rivages.
Distribution géographique : elle niche dans les régions agricoles du Québec.
Orni-truc
L'alouette hausse-col vit principalement dans les champs de cultures céréalières ou de maïs et dans les grandes étendues d'herbes basses, autant lors de la nidification que de l'hivernation.
L'alouette fait face à diverses menaces. Comme elle niche au sol, les herbicides et le travail du sol favorisent la prédation des nids et réduisent la disponibilité des matériaux nécessaires à leur construction. Le passage de la machinerie peut détruire les nids. De plus, l'alouette peut s'intoxiquer par l'ingestion de pesticides ou de fertilisants.