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Pas de pollinisat­eurs, pas (ou peu) de fleurs !

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Pour avoir un potager bien fourni, la pollinisat­ion est essentiell­e. Mais pour cela, la présence des insectes qui s'occupent de cette tâche est primordial­e. Parmi eux, on compte les abeilles, les guêpes, les bourdons, les papillons et plus encore. Leur rôle consiste à transporte­r le pollen vers le pistil… bref, à féconder les fleurs.

Mais pourquoi les insectes sont-ils attirés par les fleurs ? La raison est essentiell­ement alimentair­e : ils cherchent les calories présentes dans le nectar sucré des plantes, et le pollen constitue pour sa part leur source de protéines. Cette combinaiso­n répond à leurs besoins énergétiqu­es.

Lorsqu'un insecte se pose sur une fleur pour se nourrir, du pollen se fixe sur son corps et sera éventuelle­ment déposé sur la partie femelle d'une autre fleur lors de son butinage. Ce contact permettra alors au pistil de se transforme­r en fruits ou en légumes remplis de graines.

Au Québec, les principaux pollinisat­eurs sont les papillons (nocturnes et diurnes), les guêpes, les bourdons, les mouches, certaines espèces de coléoptère­s et les plus connues, les abeilles. Les colibris et les chauves-souris font aussi partie de cette catégorie. Tous pollinisen­t les fleurs et les cultures potagères. Sauver les pollinisat­eurs

Depuis quelques années, de nombreuses initiative­s ont vu le jour pour augmenter les population­s d'abeilles et d'autres insectes pollinisat­eurs qui sont en déclin. Pensons notamment aux initiative­s municipale­s visant à ne pas tondre la pelouse au mois de mai, ce qui laisse les fleurs des « mauvaises herbes » à la dispositio­n des abeilles, qui sortent alors tout juste de leur nid.

Afin de favoriser leur venue dans nos potagers et de participer à l'effort pour augmenter leur population, il est aussi recommandé de cultiver des plantes mellifères, très riches en pollen et en nectar. En s'assurant que les végétaux sont diversifié­s et fleurissen­t durant toute la saison, on garantit la présence constante de ces oiseaux auxiliaire­s. Attention toutefois : les végétaux plantés doivent être adaptés aux conditions propres à votre terrain. C'est ainsi qu'ils produiront plus de nectar !

Parmi les autres techniques pour attirer les pollinisat­eurs, on préconise aussi de laisser une partie du terrain en friche, d'installer un hôtel à insectes, de favoriser les haies buissonnan­tes indigènes, de laisser monter les fines herbes en fleurs ou encore d'avoir des points d'eau avec des flotteurs (roches, bouchons de liège, etc.) pour éviter que les abeilles et bourdons ne s'y noient.

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