La règle d'or : miser sur un bon arrosage !

Tous les végétaux ont besoin d'un approvisionnement constant en eau pour croître en santé. Or, plus on surélève la terre par rapport au niveau du sol, plus la terre s'assèche rapidement. Cela est dû à l'absence de contact avec le sous-sol de la terre, ce qui prive les racines des végétaux de leur source principale d'approvisionnement en eau. Conséquence : on doit compenser en multipliant les arrosages ! Une mauvaise irrigation peut occasionner plusieurs problèmes tels que le jaunissement ou le fanage des feuilles, la croissance de mauvaises herbes, une maturation retardée des fruits, l'apparition de pourriture, une augmentation de la présence d'insectes, etc.

Alors que dans un jardin en pleine terre, il vaut mieux arroser en profondeur une fois par semaine (idéalement le matin), pour un potager en bacs, la fréquence sera plus grande. Celle-ci peut varier selon la météo, mais retenez ceci : on arrose lorsque la terre est sèche. Petit test rapide : si vous enfoncez un doigt dans la terre et qu'aucune terre ne s'y colle, alors il est temps d'arroser.

Si l'espace dont vous disposez le permet, il est conseillé d'utiliser de l'eau de pluie récupérée dans un baril pour économiser l'eau potable. L'autre avantage de cette eau de pluie est qu'elle se réchauffe pendant l'entreposage. Ainsi, elle permet d'éviter de refroidir le terreau lors de l'arrosage et de stresser les cultures, ce qui ralentit la croissance et les rend plus vulnérables aux maladies.

Conseil d'ami : ajoutez une couche de paillis herbacé (gazon, algues, etc.) d'une épaisseur de 1,5 à 3 cm (d'environ 1/2 po à 1 1/4 po) sur le terreau. Cela permettra d'empêcher l'évaporation de l'eau, en plus de limiter la présence de mauvaises herbes.