“Quand je fais le dinosaure sur scène, je suis dans Jurassic Park !”
Vous vouliez devenir champion de ski nautique, paraît-il ?
Florent Peyre : Oui, j’ai commencé une section sport-études à 15 ans, puis j’ai fait une fac de sport. Mais à 22 ans, j’ai découvert la limite de mes capacités et je me suis tourné vers le théâtre. Avec le recul, j’ai réalisé que j’avais toujours eu ça en moi.
Après le conservatoire, vous avez opté pour le one-manshow. Pour quelles raisons ?
J’avais une grosse culture de one-man-show et de comédie. J’adore ça depuis tout petit : De Funès, Chaplin, les Inconnus, Jim Carrey… Et plutôt que de courir les castings et d’attendre des rôles, j’ai décidé d’écrire et d’avancer tout seul. J’ai testé un sketch lors d’une soirée étudiante, puis dans un café-théâtre. Et dès le lendemain, j’étais pris pour assurer une première partie.
Beaucoup d’humoristes racontent leur vie sur scène. Vous, vous incarnez des personnages. Pourquoi ?
J’ai pris le parti de m’éloigner du stand-up, que certains font très bien : Baptiste Lecaplain, Malik Bentalha… En tant que spectateur, je préfère rêver, voir des personnages différents. Cela vient de ma culture BD et cartoons. Sur scène, j’aime jouer !
Jusqu’à incarner des animaux : une poule, un dinosaure…
Je fais aussi le crapaud, le chien… Quand je fais le dinosaure, je suis dans Jurassic Park ! Les gens me suivent et, du coup, je n’ai pas peur du ridicule. Je vais donc loin dans la folie.
Quel personnage avez-vous le plus de plaisir à jouer ?
J’aime bien le parrain mafieux. Il m’a demandé énormément de travail car il faut que je le joue assis, sans bouger. Ce n’est pas naturel chez moi. Maintenant que je le maîtrise, j’adore le jouer ! J’ai l’impression d’être un grand acteur américain comme Marlon Brando ou Robert De Niro.