“Le point commun de nos morceaux, c’est leur optimisme à la fin”
Comment votre groupe est-il né ?
Shake Shake Go : Marc cherchait une chanteuse pour construire un projet pop. Il a rencontré Poppy dans une école de musique de Londres et ils ont formé Poppy Jones. Puis Killian, qui était dans la même classe que Poppy, les a rejoints. Nous avons ensuite cherché des musiciens et trouvé Virgile et Toby. Peu à peu, nous sommes devenus un vrai groupe. Nous sommes d’abord partis sur les routes et avons joué dans plusieurs villes du Royaume-Uni. C’est la tradition là-bas pour les groupes qui démarrent.
D’où vient ce nom, Shake Shake Go ?
En manque d’idées, nous avons créé un site sur lequel les gens faisaient des propositions. Un garçon de 6 ans a proposé Shake Shake Go. Ça nous a bien plu !
Musicalement, où vous inscrivez-vous ?
À la base, on était dans la pop à la Jack Johnson. Aujourd’hui, on se rapproche
plutôt d’Arcade Fire ou de The National. Nous avons évolué vers un son plus rock, plus « sale », plus indie.
Poppy, de quoi parlent vos textes ?
Très simples, ils partent d’expériences vécues. C’est une base pour aller vers un chemin, différent parfois, et vers quelque chose qui touchera tout le monde. Le point commun des morceaux, c’est leur optimisme à la fin. Il est essentiel pour nous de rester positifs.
Comme dans le morceau England Skies ?
Oui. Mon frère venait de partir pour les États-Unis et ne s’y plaisait pas. J’étais à Londres, il pleuvait et je regardais par la fenêtre. C’est ainsi qu’est née cette chanson. Mais, au-delà de mon histoire, elle parle de quelqu’un qui ne va pas bien. C’est une chanson qui rassure et qui console : elle dit que si tu chantes avec moi, cela ira mieux…