“Avec cet EP pop-funky, je raconte la vie d’une étudiante d’aujourd’hui”

À bientôt 24 ans, vous terminez vos études de management. À quel moment avez-vous eu envie de vous consacrer à la musique ?

J’ai toujours adoré jouer du piano, écrire des histoires, chanter… Quand je suis arrivée en Angleterre pour mes études, j’ai rencontré plein d’artistes. Ils m’ont donné envie de faire de ma passion une carrière. Deux d’entre eux, Stupead et Clément Leroux, m’ont invitée à chanter sur leurs titres, The One et You Got My Heart. Mes frères sont eux aussi dans le milieu artistique. Avec mon meilleur ami, Blowsom, ils produisent ma musique. Mais par sécurité, je tiens à finir mes études avant de me consacrer à 100 % à la musique.

Musicalement, quelles sont vos influences ?

J’ai été très influencée par la scène anglaise, notamment par le duo Oh Wonder. En France, j’aime beaucoup des artistes comme L’Impératrice, Voyou… Mon EP jongle avec les tendances pop-électro actuelles. Il est clairement pop, un peu funky, avec de petites touches personnelles comme les trompettes. Et c’est mélodieux.

De quoi aviez-vous envie de parler dans ce premier EP ?

Les chansons évoquent des thèmes que j’avais envie d’aborder depuis longtemps. J’ai voulu raconter l’histoire d’une étudiante d’aujourd’hui. Je suis hyper nostalgique de beaucoup de choses, de moments vécus agréables. Par exemple, dans Jeunesse exemplaire, j’évoque une soirée à Paris. Le morceau Arrogance bikini parle de vacances, depuis l’arrivée sur place jusqu’au départ. 12 h 03 raconte une rencontre qui ne se fait pas avec un inconnu que l’on croise tout le temps dans le quartier, parce qu’on n’ose pas briser la glace.

Pourquoi l’avez-vous intitulé Cartes postales ?

Chaque chanson est un souvenir et cet EP, très solaire, tourne beaucoup autour du thème des vacances. Cartes postales me semblait être un titre cohérent. D’autant plus que les morceaux correspondent à des saisons. L’EP démarre sur le printemps, pour s’achever en hiver.