LES COPAINS ET LES AUTRES
En lisant l’édito « Casser le système » (1er déc. 2012), je me suis demandé quelle était la différence entre le copinage en politique (surtout lorsqu’un parti arrive au pouvoir) et les pots-de-vin des entrepreneurs. Je comprends le cynisme de la population. Tous ont leur club : le parti, la mafia... J’espère que tous auront un jour leur Commission, car ils semblent déjà avoir leurs commissions ! En passant, merci de nous permettre de vous lire sur papier, iPod ou iPad. Que penser d’un gouvernement qui a un Commissaire au lobbyisme, mais qui ne fait rien pour contraindre les ingénieursconseils à s’inscrire au registre de cet organisme, alors que ce sont de grands lobbyistes ? Nous avons vécu cette situation pendant les neuf années du gouvernement de Jean Charest. Le Québec a besoin de probité, c’est le moins qu’on puisse dire. langue maternelle afin de définir qui est francophone pour Statistique Canada. De fait, ces personnes ne sont plus considérées comme allophones, mais comme francophones, au même titre que celles qui ont le français pour langue maternelle. La DIF permet aux nouveaux arrivants de vivre pleinement la francophonie de l’Ontario et reconnaît leur apport incontournable à cette communauté. Je souhaite qu’elle fasse boule de neige ailleurs au pays. François Boileau Commissaire aux services en français Chantal Hébert devrait se demander pourquoi les classes d’immersion française ont un tel pouvoir d’attraction dans les provinces anglophones. On voudrait croire que c’est pour l’attrait de la langue. Malheureusement, les parents pensent qu’inscrire son enfant dans un programme d’immersion, c’est le mettre dans le meilleur environnement possible : moins d’élèves en difficulté, classes plus petites, moins de problèmes de discipline, etc. Comme quoi apprendre le français offre des avantages qui ont peut-être moins rapport avec le développement linguistique des jeunes qu’avec une perception élitiste.